Jeudi 2 septembre 1999     ROUTE BUENOS AIRES - SANTIAGO DU CHILI

Vers 14 heures nous arrivons à SANTIAGO, il est en fait 13 heures avec le décalage horaire. C'est en métro que nous rejoignons l'hôtel "Sama". Nous avons tout le temps d'errer dans le centre ville, en parcourant les rues piétonnes et galeries commerciales. En rentrant, lessive et douche tout juste tiède.

Vendredi 3 septembre 1999     SANTIAGO DU CHILI

Victoire, aujourd'hui nous réussissons enfin à nous procurer de l'argent avec la carte visa. Nous prenons le métro et arrivons à la Compagnie Navimag. Le prix est intéressant, nous réservons des places pour un trajet entre PUERTO MONTT ET PUERTO NATALES, dans le sud du pays. Puis réservation des billets de bus pour PUERTO MONTT. Départ demain à 19 heures.

Samedi 4 septembre 1999     SANTIAGO - PUERTO MONTT   (16 heures)

Balade en ville et séance cinéma "Instinct" avant de récupérer les sacs à l'hôtel et prendre le métro jusqu'au terminal de bus. A 19 heures 15, départ sous la pluie. A 21 heures 45, halte pour le repas dans un resto routier. Puis nous roulons...

Dimanche 5 septembre 1999     SANTIAGO - PUERTO MONTT   (16 heures)

A 6 heures 30, réveil. Il pleut toujours. Le Stewart nous sert biscuits et café. Nous traversons les villes de VALDIVIA et OSOMO avant d'arriver à PUERTO MONTT. Il est 11 heures. En ville, les enseignes d'hôtels sont multiples. Au hasard, nous nous rendons au "Residential la Nave", non loin du terminal. La ville est calme et petite, près de la mer. Il n'y a pas grand chose à faire et la pluie ne cesse pas. L'après-midi, repos dans la chambre en profitant de la télévision. Puis balade près de la mer. Repas dans un petit fast food du centre commercial. A 22 heures 45, le propriétaire d'une agence de voyages avec qui nous avions discuté passe nous chercher en voiture, il est accompagné d'un Belge. Nous partons dans un premier bar pour une bière puis dans un second prendre un verre de vin. C'est assez cher mais on rigole bien. Il faut bien s'amuser un peu ! Il est plus de 3 heures lorsque nous nous couchons.

Lundi 6 septembre 1999     PUERTO MONTT - PUERTO NATALES   (4 jours)

A 10 heures 15, sacs au dos, nous quittons l'hôtel sous la pluie en direction du Port. Nous déposons les sacs à la consigne et balade en ville. Nous nous installons dans un café, la pluie est agaçante. A la télé, un match de tennis : le Français vient de remporter face au Chilien ! A 16 heures, nous attendons dans la salle d'attente l'heure de l'embarquement. Quelques autres touristes sont là aussi mais il n'y a pas foule. A 16 heures 30, on grimpe sur le bateau cargo. Nous ne sommes que 20 passagers et touristes sur un navire qui peut contenir jusqu'à 166 personnes. Nous avions bien sur réserver la catégorie la moins chère mais nous nous retrouvons confortablement installés tous les deux dans une cabine prévue pour 4 personnes, avec hublot et lavabo. Nous bénéficions également d'une salle de bain privée, dans le couloir. C'est parfait ! L'équipage se présente, nous montre une vidéo des consignes de sécurité et nous invite à passer le temps que nous voulons en leur compagnie, au poste de pilotage. Les autres touristes sont tous anglophones mais nous sympathisons vite. A 19 heures, repas à bord et à 19 heures 45, le navire quitte le quai. On grimpe tous les 20 sur le pont et peu à peu, les lumières de PUERTO MONTT s'effacent. Nous nous installons au bar, faisons connaissance avec des Américains, la musique anime la soirée.

Mardi 7 septembre 1999     PUERTO MONTT - PUERTO NATALES

A 7 heures 45, réveil pour tout le monde et à 8 heures, petit déjeuner. On discute avec deux Belges, eux parlent Français. Douche rapide avant le repas du midi. On passe le temps entre le pont supérieur pour admirer la vue d'ensemble et la cabine de pilotage pour connaître la position du bateau. Les membre d'équipage sont formidables. Ils répondent à toutes nos questions, nous expliquent les cartes, les distances, les dangers de la navigation dans ces fjords parfois étroits... Ils aiment leur travail et savent nous faire partager leur passion. Le paysage est sans cesse changeant, c'est superbe. Il y a tant à voir et à apprendre, on ne s'ennuie pas une seconde. Sur le pont, le vent est glacial, mais le décor est fantastique. Un groupe de Dauphins saute devant le bateau. Puis en fin de journée, nous atteignons l'Océan Pacifique. La nuit s'annonce agitée. A 17 heures, on se réchauffe en prenant un café. A 19 heures, repas. Le navire tangue de plus en plus, pour la plupart des gens, le repas est léger. Presque tout le monde est malade ! Un dernier tour dans la cabine de pilotage nous permet de mieux voir les grosses vagues s'abattre sur le pont. Bon, il vaut mieux aller s'allonger ! On est ballottés toute la nuit.

Mercredi 8 septembre 1999     PUERTO MONTT - PUERTO NATALES

C'est le calme plat lorsque nous nous réveillons à 7 heures. Par le hublot, notre premier regard se portent sur les sommets enneigés. Nous naviguons de nouveau dans les canaux. Il fait 5°C. Nous sommes entourés de montagnes. A midi, une excellente soupe de poisson nous réchauffe. A l'approche d'un glacier, des petits Icebergs flottent. Nos amis Belges apportent du vin que nous partageons tous les quatre. A 19 heures, la nuit est tombée, il est temps de manger. Nous passons la soirée attablés avec les Belges. Nous ouvrons notre bouteille de Champagne. Accompagné de gaufrettes, il est excellent. Nous avons même pu obtenir des fluttes au bar. Les autres touristes nous regardent avec des yeux envieux qui semblent dire que les "Frenchies" ont bien organisé les choses. Puis les Belges ouvrent leur dernière bouteille de vin rouge. Nous fêtons ainsi notre dernière journée de croisière.

Jeudi 9 septembre 1999     ARRIVEE PUERTO NATALES

A 6 heures 45, le haut parleur nous réveil. Vite, le temps de s'habiller et nous grimpons sur le pont. Il neige, les paysages sont magnifiques. Dans la cabine, nous partageons la concentration des marins qui mène le bateau dans un canal très étroit. Autour, les montagnes. A 8 heures, dernier petit déjeuner à bord. Les Belges sont en voiture, ils nous quittent pour préparer le débarquement. Nous ne sommes pas prêts d'oublier les excellents moments de navigation, dans une ambiance particulièrement sympathique et un cadre fabuleux. A 9 heures, on arrive à PUERTO NATALES. Nous débarquons du "Puerto Eden à 9 heures 45. Après les adieux à l'équipage, nous nous regroupons avec les Allemands, Australiens, Anglais et Américains sur le quai. On se retrouve tous dans une grande maison bien chauffée : l'hospedaje Celia. On est tous installés confortablement pour pas trop cher. Une douche est bienvenue pour tout le monde. Puis une grande question se pose : comment visiter le fameux Parc National "Torres Del Paine" et à quel prix ? On réfléchit en allant manger tous ensemble au resto. Puis chacun part à ses occupations. Pour nous, banque et balade dans la petite ville. Toutes les maisons sont colorés, au loin, les montagnes et le lac. De retour à l'hôtel, nous nous mettons d'accord pour réserver l'excursion de demain. On obtient un prix de groupe. Le soir, consultation Internet et repas avec Américains et Irlandais au resto.

Vendredi 10 septembre 1999     PARC TORRES DEL PAINE

A 7 heures, nous grimpons tous les 12 dans un minibus et nous voici partis pour le Parc National. A la sortie de la ville, c'est la piste qui commence. Les montagnes se rapprochent. Que c'est beau ! Plus loin, un sentier nous emmène jusqu'à des chutes d'eau. Les groupes de Lamas nous regardent passer, ils semblent toujours très étonnés. Lac, montagne, neige, verdure, ciel bleu... Tant de contrastes sont représentés et pourtant tout s'assemble si bien. C'est extraordinaire. Puis on doit dire au revoir à une partie du groupe qui part faire un trek de 2 jours. Pour nous, problème mécanique qui s'arrange rapidement. Le groupe est maintenant constitué du chauffeur, un Chilien, 3 Américains, 2 Suisses et nous, 2 Frenchies. A 13 heures 30, nous devons poursuivre à pied jusqu'au Glacier Grey. Au bout du chemin, la vue est une fois de plus impressionnante. Les énormes Icebergs sont devant un imposant glacier. Une fois de plus, c'est fantastique ! A 18 heures 45, nous sommes de retour à l'hôtel et partons aussitôt réserver les billets de bus pour le lendemain.

Samedi 11 septembre 1999     PUERTO NATALES - PUNTA ARENAS   (3 heures 10)

Lever à 6 heures 15. A 7 heures 40, départ du bus. On nous sert un café et un gâteau. Dehors, il gèle. Les paysages sont  sauvages, on somnole. Les 246 kilomètres sont vite parcourus. A 10 heures 50, nous arrivons déjà à PUNTA ARENAS. Nous nous installons rapidement dans une Hospedaje, puis balade en ville. Nous avons hâte de prendre une excursion pour aller voir les fameuses colonies de Pingouins de Magellan. Nous nous renseignons également pour les bus, tarifs et horaires pour SANTIAGO. Pour ce qui est des Pingouins, nous sommes vite très très très très très très..... déçus. Il n'y en a pas en cette saison ! Bon, une autre idée nous trotte dans la tête : poursuivre jusqu'à VALPARAISO en bateau. On se renseigne auprès de la Marine Chilienne qui nous oriente vers les Compagnies Maritimes mais tout est fermé pendant le week-end. Néanmoins, on obtient l'autorisation de pénétrer dans le Port. Un immense bateau scientifique Américain est à quai. L'officier nous indique qu'il part lundi pour une mission de 10 jours en Antarctique. Dommage, il ne prend pas de passagers. Après le repas, nous allons boire une bière dans un pub.

Dimanche 12 septembre 1999     PUNTA ARENAS

L'Officier du gros cargo "Laurence Gould" nous invite à bord et guide la visite. Cabine de navigation ultra moderne, salle de sport, jacuzzi, sauna, cabines confortables... Le cuisinier nous offre café et gâteau au choix. C'est le luxe.

Lundi 13 septembre 1999     PUNTA ARENAS

Aujourd'hui lundi, nous sommes déterminés à faire toutes les agences maritimes. Déception, aucune possibilité d'embarquer sur un navire. On finit par se rabattre sur les compagnies de bus. Tout est complet pendant une semaine ! On va devoir prendre l'avion et payer beaucoup plus cher. Ah, une compagnie de bus nous avait échappée. Elle est moins connue, on va tenter notre chance. 13 heures 15, elle est fermée. Nous retournons alors au port dire au revoir au bateau Américain, repas puis nous fonçons vers la Compagnie Pacheco. Super, il leur reste deux places pour PUERTO MONTT. De là, nous prendrons une correspondance pour SANTIAGO.

Mardi 14 septembre 1999     PUNTA ARENAS

Nous profitons de la journée pour une balade. Tranquillement, nous marchons vers une station de ski, à 8 kilomètres du centre ville. Un homme que nous avions rencontré sur le bateau "Puerto Eden" nous prend en stop et nous dépose près de la station. Puis nous prenons un télésiège pour atteindre le sommet. Il y a beaucoup de neige mais le temps est clair, on a une belle vue sur la ville, le port, la mer. Nous rentrons également en stop, sans problème. De retour au port, un nouveau bateau de marchandises est arrivé. Loin d'être découragés, nous demandons s'il est possible d'embarquer. Le Capitaine n'est pas à bord, il faudra repasser plus tard. A 18 heures 30, nous patientons donc devant le bateau dans la nuit, au froid. Enfin, il arrive en voiture. S'il n'était parti que demain il nous aurait bien pris à bord mais le départ est prévu pour ce soir même et la Compagnie (fermée à cette heure) doit être informée de notre présence. Bon, on aura tout tenté. Un chien semble bien malheureux, sur le quai. Il regarde un canard qui barbotte dans l'eau. Il semble désespéré de ne pouvoir l'attraper. Il nous regarde, nous le comprenons. Après tout, nous sommes dans le même cas que lui, le bateau est également juste à côté et nous ne pouvons le prendre. Le canard finit par s'en aller, laissant le pauvre chien sur sa faim ! Le soir, dans un pub, nous rencontrons une grande partie des touristes avec qui nous étions sur le "Puerto Eden", lors de notre croisière. Il y a les deux Anglaises, les Irlandais et les Américains. Ils partent tous demain en avion pour SANTIAGO et nous trouvent bien courageux de traverser tout le pays en bus (plus de 30 heures de route nous attendent !). Mais on a l'habitude... Nous sommes tous réunis pour la dernière fois mais on reste en contact via internet. Grâce à nous tous, le pub est animé !

Mercredi 15 septembre 1999     PUNTA ARENAS - SANTIAGO   (31 heures 30)

A 6 heures, le réveil est difficile. A 8 heures précises, départ du bus à destination de PUERTO MONTT. A 10 heures 30, nous passons la frontière du Chili pour nous retrouver de nouveau en ARGENTINE. Un douanier nous reconnaît, nous avons déjà passé la frontière à cet endroit. "Vous passez votre temps à voyager !" A 12 heures 45, halte de 10 minutes à RIO GALLEGOS. Nous visionnons 3 films consécutifs, tout en traversant la pampa. Puis la nuit tombe... A 20 heures 15, arrêt à CALETA OLIVIA Pour manger. A 22 heures 15, nous reprenons la route...

Jeudi 16 septembre 1999     PUNTA ARENAS - SANTIAGO   (31 heures 30)

A 6 heures 15, le soleil se lève sur les montagnes. A 6 heures 50, arrêt à EL BOLSON et à 9 heures 15, nous sommes à BARILOCHE. La route longe à présent les magnifiques lacs, tout en contournant les montagnes couvertes de neige. Ça grimpe, nous voici bientôt entouré d'une épaisse couche de neige. Le sommet du col délimite la frontière. Nous passons de nouveau au CHILI. A 15 heures 30, le bus stationne à la gare routière de PUERTO MONTT. Il pleut. Décidément, nous n'aurons pas une fois pu profiter d'une éclaircie dans la ville. Le prochain bus pour SANTIAGO part dans 1 heures 30. Le temps de faire un tour et manger quelque chose et à 18 heures 15, ça repart. Aucun arrêt, pas de vidéo, on roule sans interruption, toute la nuit.

Vendredi 17 septembre 1999     PUNTA ARENAS - SANTIAGO   (31 heures 30)

Au réveil, on n'a même pas droit au petit déjeuner. La compagnie Pachemari n'offre pas une très bonne prestation, mais c'est la moins chère, alors... Enfin, à 9 heures, arrivée à SANTIAGO. Nous prenons le métro pour l'hôtel "Sama" puis petit déjeuner dans un bar. De retour à l'hôtel, la réceptionniste nous apprend simplement que le tarif a augmenté. On veut parler au responsable, s'il ne nous accorde pas le même tarif que la dernière fois, on s'en va ! Finalement, tout s'arrange. Bien, mais décidément, ils n'ont aucun sens du commerce. Après le froid, la pluie et la neige, grand soleil. On peut ressortir les tee shirts. Lessive, promenade, resto et pour terminer, verre de vin dans un bars à "boit-sans-soif". Pas super !

Samedi 18 septembre 1999     SANTIAGO

Le lendemain, journée repos dans la capitale. Balade jusqu'au parc zoologique, cinéma. Le soir à l'hôtel, le vin est offert pour l'inauguration du bar.

Dimanche 19 septembre 1999     SANTIAGO - VINA DEL MAR   (2 heures)

A 11 heures 20 nous sommes à la gare routière et 10 minutes plus tard, en route direction VINA DEL MAR. C'est une belle journée, sans l'ombre d'un nuage. Les paysages sont verts, montagneux et fleuris. A 13 heures 30, nous prenons une chambre dans une maison de famille. Balade en ville et sur la plage. C'est un endroit touristique, on s'y sent très bien. Le soir, on discute longuement avec des Français qui viennent d'ouvrir leur centre internet.

Lundi 20 septembre 1999     VALPARAISO

L'après-midi, nous prenons un bus "verde" ligne O qui nous conduit dans les hauteurs de VALPARAISO, une ville portuaire importante du CHILI. Les routes sont étroites et le chauffeur est intrépide. La course finit sur une route qui surplombe la mer. Les vagues s'écrasent contre les rochers. Plus tard, nous récupérons un de ces bus qui foncent dans les ruelles et nous ramène à VINA DEL MAR.

Mardi 21 septembre 1999     VINA DEL MAR

La journée suivante est calme, on apprécie simplement le bien être que cette petite ville procure. Balade, cinéma...

Mercredi 22 septembre 1999     VINA DEL MAR - CALAMA   (24 heures 30)

A 7 heures 30, le bus quitte VINA DEL MAR. Nous prenons à présent la direction du nord. A 10 heures 30, arrivée à CALERA et changement de "Tur Bus". Deux bagarres successives mettent un peu d'animation dans le terminal. Nous repartons à 11 heures 50. Nous longeons la côte pour atteindre OVALLE. A LOS VINOS, halte repas et juste avant la nuit, nous arrivons à LA SERENA. Repas à 22 heures, dans la ville de VALLENAR.

Jeudi 23 septembre 1999     ROUTE POUR SAN PEDRO DE ATACAMA

A 6 heures, réveil, on nous sert le petit déjeuner. Dehors, le désert. Le contraste est surprenant. Une demi-heure plus tard, nous arrivons dans une autre ville importante : ANTOFAGASTA, au bord de la mer. A 7 heures, nous poursuivons. A 10 heures, arrivée à CALAMA. Il commence à faire chaud. Il nous reste une heure avant le départ du bus pour SAN PEDRO DE ATACAMA. Il faut compter 1 heures 50 de route. La route s'enfonce dans le paysage désertique et rocheux. A 12 heures 50, nous y sommes. La ville est petite, située à l'extrême nord du pays, les maisons sont en terre et c'est très touristique. Il fait chaud, c'est calme, agréable. Nous prenons une chambre dans un camping. Un Français nous indique quelques bons plans, il y a tant à voir dans le secteur ! Le soleil chauffe rapidement. Qu'on est bien à se balader sous le ciel bleu.

Vendredi 24 septembre 1999     SAN PEDRO DE ATACAMA

Cet après-midi, nous avons réservé une excursion auprès d'une agence. A 15 heures, la voiture passe nous chercher, nous partons pour une virée à la Vallée de la Luna. Le 4X4 suit la piste. Un peu de spéléo dans une petite grotte et balade dans cette immense région rocheuse qui donne un aspect lunaire. Puis à 17 heures 30, on grimpe au sommet d'une immense dune de sable pour admirer le coucher du soleil. La lune apparaît, l'horizon rougit, que c'est beau ! Encore un spectacle naturel magique. A 19 heures 15, nous sommes de nouveau en ville. Après une délicieuse pizza, nous croisons dans la ruelle 2 Français croisés au Parc Torres Del Paine. Rigolo ! Du coup, nous discutons un moment et demain, nous partons ensemble vers la BOLIVIE.

Samedi 25 septembre 1999     SAN PEDRO DE ATACAMA - UYUNI   (3 jours)

A 8 heures, nous grimpons dans un minibus. La route monte progressivement. Nous passons la frontière Chilienne et poursuivons jusqu'à un refuge. Là, petit déjeuner. Puis, changement de véhicule. Nous nous retrouvons à 6 personnes dans un 4X4. Un immense volcan qui culmine à 5960 mètres, domine la Laguna Blanca. Nous sommes à 4300 mètres et les effets de l'altitude se font sentir par le manque d'oxygène. Puis nous rencontrons un lac vert, la Laguna Verde. Plus loin, nous marchons lentement au bord d'impressionnants Geysers. Une épaisse fumée s'en échappe et l'eau boue à 200°C. Nous sommes ici à 4900 mètres, le vent souffle fort, l'air est raréfié, après quelques pas, on est déjà essoufflés et on commence à avoir des maux de tête. Vers 13 heures 30, nous redescendons à 4200 mètres, pour un pique-nique au bord de la Laguna Colorada, un lac rouge dans lequel se complaisent les flamands roses. Puis nous poursuivons au travers des paysages sauvages de la Cordillère. Les pistes sont très rocailleuses, parfois on traverse les rivières, ça bouge pas mal mais c'est grandiose. Dès 4500 mètres, la végétation ne pousse plus, les paysages prennent alors un aspect lunaire et désertique. Plus tard, nous avons franchi la Cordillère et roulons maintenant dans l'Altiplano Bolivien. Nous rencontrons les troupeaux de Lamas. Le ciel est bleu mais le vent glacial.

Samedi 25 septembre 1999     SAN PEDRO DE ATACAMA - UYUNI   (3 jours)

A 17 heures 30, les derniers cours d'eau franchis, nous arrivons au village ALOTA, perdu dans l'immense plaine sauvage, l'Altiplano. Nous nous installons tous les 6 dans une chambre. Le confort est sommaire mais typique, au cœur de la vie locale. On nous apporte du thé, puis le repas composé d'une soupe aux herbes qui ont la propriété de dissiper les effets de l'altitude, des spaghettis. A 20 heures 30, on est tous au fond de nos sacs de couchage.

Dimanche 26 septembre 1999     SAN PEDRO DE ATACAMA - UYUNI   (3 jours)

A 8 heures, petit déjeuner suivi d'une balade dans les rues larges et désertes du village. Tout est calme et désert, on croise peu de gens. A 9 heures 20, nous repartons. Nous arrivons peu après en bordure d'un grand Canyon. On a une superbe vue des alentours. A pied, nous le descendons jusqu'à la rivière où les Lamas viennent se désaltérer. Ils nous observent, étonnés. En longeant le cours d'eau, on arrive à une petite cascade, repos et détente, le soleil nous réchauffe. Puis on longe la rivière et la falaise avant de rejoindre le 4X4. Le chauffeur est également un guide sympathique qui connaît chaque plante et nous en énumère les effets. La plupart d'entre elles se consomment en tisane ou dans la soupe. Les paysages changent sans cesse, toujours aussi beaux, purs, sauvages. Vers 16 heures, nous nous installons au village SAN AUGUSTIN, également dans une chambre commune. Le "Pueblo" est calme, peu d'animation.

Lundi 27 septembre 1999     SAN PEDRO DE ATACAMA - UYUNI   (3 jours)

Dés 8 heures 30, nous roulons vers le "Salar de Uyuni", en suivant la piste. Puis nous bifurquons pour nous retrouver sur cet immense lac de sel. La surface est plane et la blancheur nous éblouit. Le lac s'étend sur des centaines de kilomètres carrés, c'est impressionnant. Nous roulons ainsi, sur cette étendue salée un long moment avant d'accoster à la Isla de los Pescadores, l'île aux pêcheurs. Il s'agit d'un îlot rocheux posé sur le lac et peuplé de grands cactus. Nous sommes toujours à 3800 mètres d'altitude. La balade parmi les cactus et sur ce sel si blanc est une expérience unique. Avant d'atteindre l'autre rive, nous faisons une halte devant un hôtel hors du commun, tout est en sel, les lits, les tables, les murs... A 15 heures, UYUNI apparaît.

Lundi 27 septembre 1999     ROUTE SAN PEDRO DE ATACAMA - UYUNI

Les rues sont désertes, poussiéreuses. Mais au centre ville, la surprise est bonne. L'animation est plus importante, les rues propres, sans voitures et les hôtels ne manquent pas. Nous en visitons plusieurs avant de nous installer au "URKUPINA". On change des Bolivianos, la vie n'est pas chère. 1 Boliviano = 1 Franc Français, facile ! On paye 34 Francs Français pour la chambre. Pour la douche chaude, il faut attendre l'électricité. Patience... En attendant, on se renseigne à la gare du prochain train pour CALAMA. Le prochain départ est pour jeudi. Nous pouvons aussi prendre le bus mais nous tenons à expérimenter les petits trains Boliviens. Nous prenons un repas local en compagnie de deux autres Français, avant d'écouter la musique locale sur la place de la ville. Puis on passe à la musique occidentale. C'est fête, on nous offre des verres d'alcool au lait qui réchauffent. On danse aussi, les touristes donnent l'exemple, vite suivis par les locaux. Et pour terminer, un rock. A 3600 mètres d'altitude, ça épuise, on a l'impression d'avoir couru 20 minutes ! Ah, il est temps de prendre une douche. Mais horreur, l'eau est coupée !

Les deux jours suivants, repos. Balades au marché coloré, petits déjeuner sur une terrasse, on est si bien ! Pour pas cher, on peut consulter nos E Mails...

Jeudi 30 septembre 1999     UYUNI - AVAROA   (4 heures)

Lever à 6 heures 30. Pas d'eau donc pas de douche. A 7 heures 45, le train arrive en gare, nous grimpons. Le départ était prévu à 8 heures, mais à 8 heures 30 nous sommes toujours à quai... A 8 heures 40, départ. Lors d'un arrêt au village de RIO GRANDE, presque tous les passagers descendent, pas un ne monte. Nous voici tranquilles. A 10 heures 50, arrivée à JULACA. Quelques secondes d'arrêt seulement. Nous ne sommes plus que 4 dans l'unique wagon. Bizarre ! A 12 heures 20, arrivée à AROA, poste frontière. Tout le monde descend pour les formalités. Nous devons payer une taxe de sortie. Puis on nous dit qu'il faut marcher durant 3 kilomètres jusqu'à la prochaine ville : OLLAGÜE. On commence la balade, sacs au dos, avec deux Boliviennes. Mais le fait d'avoir payé une taxe de 10 Bolivianos nous énerves alors on fait demi-tour pour réclamer un reçu et une signature. Nous nous étonnons également de ne pas pouvoir poursuivre dans le train, celui-ci était censé être direct jusqu'à CALAMA. Le douanier nous indique que la motrice du train peut nous emmener à OLLAGÜE mais le conducteur refuse ! Ça ne lui coûtait pourtant pas plus !

Jeudi 30 septembre 1999     UYUNI - AVAROA   (4  heures)

Enfin, on fait la route à pied, en longeant la voie ferrée. Il fait chaud, l'altitude nous essouffle. A OLLAGÜE, nous passons la douane Chilienne. Et le douanier nous apprend qu'il n'y a ni train, ni bus avant lundi prochain pour CALAMA ! Notre seule chance est de trouver un véhicule particulier. Le village est désert, on ne rencontre personne et les voitures sont loin d'être nombreuses. On courre d'un endroit à l'autre pour trouver un moyen de transport. On ne rencontre que quelques travailleurs et personne ne se montre très serviable. De plus, le seul hôtel du coin est fermé depuis bien longtemps. On confie nos sacs à la police et on continue à déambuler. Il fait nuit et toujours pas de possibilité de quitter la région ou même de se loger. Nous attendons, assis sur un vieux tourniquet, il fait un froid glacial. Il n'y a même pas un resto ! En désespoir de cause, nous allons voir au poste de Douane s'ils peuvent nous héberger. Pablo nous accueil, nous prépare un thé, des oeufs et on regarde la télévision tous les trois.

Vendredi 1er octobre 1999     AVAROA - CALAMA   (4 heures 30)

Nous nous levons de bonne heure et allons faire un tour à la municipalité. Une voiture va bientôt partir pour CALAMA mais est déjà complète. On se renseigne alors auprès de chauffeurs de camions, pas de places non plus. C'est décourageant et personne ne fait d'effort. On retourne à la douane prendre le petit déjeuner avec Pablo. Si nécessaire, il pourra nous héberger le temps qu'il faudra. Puis, avec les sacs, nous nous installons près des camions. Pas question de laisser passer la moindre occasion. Le soleil tape fort, il n'y a pas un chat, on attend... On est vraiment coincés dans un trou perdu et ça nous ennuierait vraiment de passer tout le week-end ici. Aller, Betty va faire un peu de balançoire qui grince au moindre mouvement. Pendant ce temps, Thierry, perché sur une réserve d'eau surveille les véhicules qui arrivent. A midi, les camionneurs sont regroupés, prêts à partir et nous sommes là à patienter. Tous évitent de nous regarder. 1 heures plus tard, des ouvriers acceptent de se serrer un peu pour nous permettre de monter. Nous sommes huit dans le pick-up. 4 heures de pistes en passant par 3 salars entourés de volcans nous entraînent jusqu'à 4000 mètres d'altitude. A 17 heures 30, nous sommes couverts de poussière et le chauffeur nous dépose au centre ville de CALAMA. Nous nous installons à l'hôtel, douche et Coca bien frais. Ici les rues sont animées, nous sommes heureux de retrouver la civilisation. Au repas, pizza, glace et vin. Excellent !

Samedi 2 octobre 1999     AVAROA - CALAMA   (4 heures 30)

Aujourd'hui, balade dans les rues piétonnes. L'après-midi, tout est fermé, il faut attendre 16 heures 30 pour aller réserver les billets de bus.

Dimanche 3 octobre 1999     CALAMA - ARICA   (9 heures 30)

Dès 9 heures, Froggy a les yeux collés sur la télévision, elle regarde la messe !! Après le petit déjeuner, on dépose nos sacs à la gare routière. Les boutiques sont ouvertes jusqu'à 13 heures, puis nous passons le reste de la journée au cinéma. A 21 heures 30, le bus démarre. Nous avons payé le prix le moins cher et nous sommes confortablement installés dans un bus semi couchettes. Toute la nuit, nous roulons vers le nord.

Lundi 4 octobre 1999     CALAMA - ARICA   (9 heures 30)

La nuit a été confortable, pour une fois nous avons bien dormi. A 7 heures, nous sommes déjà à la gare routière de ARICA. Nous devons prendre un taxi pour le centre ville. Nous sommes rapidement à l'hôtel "Los Condes". Ici, le temps est plus humide, il fait beau. On se promène dans les rues piétonnes et les marchés. Après la lessive, cinéma, banque, consultation Internet et réservation d'une excursion dans le Parc National Lauca.

Mardi 5 octobre 1999     PARC NATIONAL LAUCA

A 7 heures, un minibus passe nous chercher. On sillonne la ville pour récupérer 7 autres touristes, dont deux Français. En route, arrêt pour apercevoir des hiéroglyphes sur une colline. Puis la longue montée commence. On fait une halte plus loin pour observer des cactus bizarres. A 3600 mètres, arrêt pour admirer une vue d'ensemble du village de PUTRE. Pour certains, les effets se font ressentir par des maux de tête et vomissements. Mais notre chauffeur a prévu le remède idéal : les feuilles de Coca séchées qu'on se met tous à mâcher. Pas terrible lorsqu'on n'est pas habitués. Plus loin, on boit une thé aux feuilles de Coca (maté de Coca), bien meilleur. Nous sommes ensuite parés pour poursuivre l'ascension. Nous finissons par atteindre le lac Chungara, à 4500 mètres d'altitude. C'est l'un des plus haut du monde. On y voit des flamands roses. Puis nous avançons jusqu'au village de PARINACOTA où nous visitons une petite église. Nous nous trouvons ici dans l'Altiplano Chilien, peuplé par les grands troupeaux de Lamas. Qu'ils sont beaux ! A 17 heures 30, nous redescendons à PUTRE pour le repas de midi, avant de prendre la route du retour.

Mercredi 6 octobre 1999 : réservation des billets de bus pour LA PAZ, en BOLIVIE et consultation internet.

Jeudi 7 octobre 1999     ARICA - LA PAZ   (8 heures)

A 10 heures 15, notre "Chilebus" quitte ARICA. Nous voici partis pour un nouveau pays, de nouvelles aventures... Ça grimpe jusqu'au poste frontière situé à environ 4700 mètres d'altitude.