Dimanche 24 octobre 2004     NYALAM - KATMANDOU

Le réveil sonne à 7 heures 15, on a du mal à se lever. A 8 heures 15, nous quittons Nyalam. Deux heures plus tard, nous atteignons Zangmu, poste-frontière chinois. Après un petit déjeuner dans un resto, nous faisons nos adieux à notre chauffeur intrépide. On passe la douane chinoise, puis il faut prendre un minibus jusqu'au poste Népalais. La piste serpente toujours dans la montagne, ça descend. Maintenant, les paysages sont verdoyants, il fait bon. A Zangmu, on a changé nos Yuans contre des roupies népalaises. Au revoir le Tibet et la Chine... On prend nos visas à la frontière, il suffit d'une photo et de 30 $ par personne et nous voici tranquilles pour deux mois. Facile et rapide. De la frontière, pas de bus direct pour Katmandou. On prend un premier bus bondé pour Barabhise, il est midi vingt. Des gens grimpent même sur le toit. La distance est courte mais on s'arrête sans cesse. La piste est impressionnante, creusée dans la montagne. Le ravin est si proche ! Sur la route, de nombreux contrôles militaires. Parfois, nos passeports sont contrôlés. Lors de ces contrôles, la plupart des passagers descendent du bus et on les récupère derrière les barrières. C'est long ! A 15 heures 25, on arrive à Barabhise. Là, changements de bus, direction Katmandou. Plus de place à l'intérieur, alors on grimpe sur le toit. Toujours les verts paysages, les montagnes et les nombreux villages. Le bus s'arrête partout.

Le trajet est long, c'est quand qu'on arrive ? la nuit tombe, il fait froid, on est crevés. En arrivant à Katmandou, quelle circulation ! On descend du toit pour aller à l'intérieur du bus. Et enfin, on arrive à la gare routière. Il est 20 heures 45. Non, en fait il est 18 heures 30, heure népalaise (moins 2 heures 15 par rapport à la Chine). Nous quittons Kim et Andrew puis prenons un taxi jusqu'au Park Top Hôtel. On réussit à avoir une chambre double avec salle de bains pour environ cinq euros (400 roupies). Nous ressortons manger et nous désaltérer avec une bonne bière bien fraîche ! Que ça fait du bien ! Après une bonne douche, au lit.

Lundi 25 octobre 2004     KATMANDOU

La douche n'est pas très chaude ! Nous changeons d'hôtel et prenons une chambre plus grande et moins chère. A midi, repas au Ganesh restaurant. Ahhh, ça va mieux ! On fait quelques pas dans le centre avant de rentrer faire du lavage. A 19 heures, toutes les boutiques sont déjà fermées.

Mardi 26 octobre 2004     KATMANDOU

Nous allons faire du change, puis balade dans les petites rues de la ville encombrée de gens, voitures, rickshaws, moto... C'est l'anarchie, on peut à peine marcher. Et quand on sait que les accidents de la route sont la principale cause de mortalité au Népal, gare... ! Il y a des temples un peu partout. D'ailleurs, le centre de Katmandou à une allure de Moyen âge avec toutes ses pagodes. La nuit tombe vite, vers 18 heures. Nous rentrons à l'hôtel, puis consultation Internet et repas avant de rentrer.

Mercredi 27 octobre 2004     KATMANDOU

On ne se lève pas tard mais il reste de la lessive à faire. A 11 heures 30, on va manger un pancake, puis on se met à la recherche de nouveaux sacs pour protéger nos sacs à dos. Marchandage difficile, ont fait plein de boutiques. On arrive à peine à marcher dans les rues encombrées. Les klaxons n'arrêtent pas, c'est désagréable. La journée passe vite.

Jeudi 28 octobre 2004     KATMANDOU

Nous allons faire un tour à la poste, puis déjeuner, Internet, balade près des pagodes. Normalement, il faut payer un droit d'entrée de 200 roupies mais jusqu'ici, on a toujours réussi à passer au travers. En fin de journée, Thierry se fait couper les cheveux. Repas. On attend plus d'une heure avant d'être servi mais au final, c'est excellent ! Puis encore de la lessive...

Vendredi 29 octobre 2004     KATMANDOU

Nous nous promenons aux alentours de l'hôtel, où se trouvent les pagodes de Durbar Square à l'architecture moyenâgeuse. Puis promenade dans le quartier de Thamel, l'endroit le plus touristique.

                   

Samedi 30 octobre 2004     KATMANDOU

Nous retournons à la poste afin d'envoyer un colis. Manque de chance, c'est fermé. Nous achetons tout de même une grosse enveloppe et reviendrons lundi. Nous nous promenons de nouveau dans le quartier de Thamel. Les boutiques sont chouettes, dommage que la circulation rende la marche si difficile. Sans arrêt, il faut faire attention aux véhicules et le bruit des klaxons est vraiment pénible.

Dimanche 31 octobre 2004     KATMANDOU

La journée passe vite.

Lundi 1er novembre 2004     KATMANDOU

Nous nous rendons à la poste et envoyons notre colis en France. Ensuite, nous réservons nos billets de bus pour Pokara. Nous partons demain à sept heures. Nous nous baladons ensuite un moment vers les pagodes et dans les ruelles.

Mardi 2 novembre 2004     KATMANDOU - POKARA   (7 heures de bus - 200 kms)

Il est cinq heures, dehors tout est silencieux. Nous prenons un rickshaw tricycle pour nous rendre à la station de bus. A 7 heures 15, départ. C’est parti pour les petites routes de montagne (après avoir mis du temps à sortir des rues encombrées, bruyantes et moches de Katmandou). Vers neuf heures 45, premier arrêt de 20 minutes. Le soleil commence à réchauffer. Au loin, on commence à voir les hauts sommets enneigés des Annapurna. Vers 11 heures 45, nouvel arrêt repas dans un chouette restaurant avec jardin. Ensuite, on repart dans la montagne, en traversant les villages. Et sur la droite, on peut toujours admirer les Annapurna… Jusqu'à ce que les nuages finissent par en recouvrir les sommets. A 14 heures, nous arrivons à la gare routière de Pokara. Nous ne sommes pas encore descendus du bus que les multiples rabatteurs d'hôtel et chauffeurs de taxi nous harcèlent. On partage le coût d'un taxi avec un couple de Canadiens jusqu'à l'hôtel Nirvana. Là, les chambres sont trop chères pour nous, alors on va un peu plus loin, à l'hôtel « Sacred Valley ». Pour cette nuit et, il n'y a pas de chambre bon marché avec salle de bain alors on en choisit une à 200 roupies avec douches communes. On changera demain. Promenades en ville, on croise de nombreux touristes mais l'endroit est calme et agréable. Le soir, nous dînons dans un petit restaurant tibétain. Et de retour à l'hôtel, chouette, la douche et bien chaude.

Mercredi 3 novembre 2004     POKARA

C'est si bon de prendre une douche bien chaude, à laquelle on rajoute même de l'eau froide ! Dehors, le ciel est tout bleu et de la fenêtre, on aperçoit même un bout de sommet d'un Annapurna. Il nous tarde de sortir pour admirer tous ces beaux sommets. Nous dégustons un délicieux Banana pancake confortablement installés sur la terrasse de l'hôtel d'où on a une jolie vue sur les sommets. Malheureusement, les chambres à 300 roupies ne sont pas libres, alors on prend nos sacs et on se met à la recherche d'un autre hôtel. Après avoir parcouru quelques mètres, on tombe sur la Fugi Guesthouse, située au fond d'une ruelle. Pour seulement 250 roupies (moins de trois euros), on a une chambre avec salle de bain privée. On commence par un peu de lavage, puis balade en ville et repas. Dans une première agence, on se renseigne sur les treks. Le tour des Annapurna nous semble intéressant, sur environ 16 jours.

Jeudi 4 novembre 2004     POKARA

Comme hier, on se rend dans une autre agence de trek pour une nouvelle comparaison de prix et prestations. La Khampa Trek nous propose un circuit de 16 jours avec guide et porteur à un tarif correct. On finit par payer une avance de 400 $ pour deux, on réglera l'autre partie au retour du trek. Le départ est prévu pour après-demain. Il faut aussi payer l'entrée du parc national. Durant notre trek, l'agence s'occupera de nos visas pour l'Inde moyennant 10 $ de commissions, ce qui nous évitera de repasser par la Capitale afin d'effectuer les démarches. Les passeports devront être transmis à Katmandou. Il nous faut ensuite acheter des gants, lunettes de soleil, bonnes chaussettes et écharpes. On négocie le tout dans une boutique pour moins de 10 €. Nous allons franchir des altitudes élevées (5416 mètres pour le plus haut col) et nous devons être équipés !

Vendredi 5 novembre 2004     POKARA

Après le petit déjeuner, nous retournons à l’agence de trek pour régler les derniers détails. Nous leur confions nos passeports puis rentrons préparer les sacs. En fait, nous n'en prendrons qu'un pour deux. Ici, Internet est cher (100 roupies soient un euro) ! On ne payait que 15 roupies à Katmandou.

Samedi 6 novembre 2004     Premier jour de trek   (2 heures de marche)

Nous nous levons à quatre heures 45. A six heures, le sac est bouclé, on retrouve notre porteur et notre guide (Dilipe) devant l'agence de voyages. Ensemble, nous prenons un taxi jusqu'à la gare routière. Et, qui voilà ? Mais c’est Jo ! Elle prend le bus pour la frontière et va en Inde. A 6 heures 45, le bus roule vers Besisahar, point de départ de notre trek. Altitude : 760 mètres. Il est 10 heures 25 lorsque nous arrivons à destination. Là, pause déjeuner. A 11 heures 45, nous débutons le trek. Le chemin est facile, on traverse des villages, avec une belle vue dégagée sur les sommets. Aujourd'hui, nous n'avons pas une grande distance à parcourir. Nous marchons seulement deux heures. A 13 heures 45, nous stoppons dans le village de Bhulbhule. Nous passerons la nuit à L’Everest Guesthouse. On s'installe dans une petite chambre double, la douche est à l'extérieur. C'est super ! A présent, nous avons tout le temps de nous prélasser avec un bon thé à la menthe... Vers 18 heures 45, on prend notre repas à la bougie. Dès huit heures, au lit ! Altitude : 840 mètres.

Dimanche 7 novembre 2004     Deuxième jour de trek   (4 heures 30 de marche)

Le réveil sonne à six heures 45. A 8 heures 15, on commence la marche. Comme la veille, on traverse de nombreux villages. On commence par passer sur un premier pont. Le chemin grimpe dure. Après trois heures de route, on atteint Bahundanda. Là, pause repas, on se détend au soleil tout en regardant les montagnes qui nous entourent. On repart à 13 heures 15. A présent, le sentier descend. A 14 heures 45, nous stoppons à l'hôtel New Garden, juste avant le village de Sanye. La Guesthouse est moins confortable que la veille. Plus qu'à prendre une douche froide ! Ensuite, on prend un thé à la menthe. Devant nous, une grande cascade dévale bruyamment la montagne. Quelques nuages ont fait leur apparition, le temps se rafraîchir rapidement avec la tombée de la nuit. Altitude : 1100 mètres.

Lundi 8 novembre 2004     Troisième jour de trek   (5 heures 15 de marche)

Nous nous levons à 6 heures 30. Le temps de nous préparer et prendre notre petit déjeuner, nous partons à 8 heures 30. Ça monte dur ! Il fait chaud, on transpire. Le chemin est pierreux, pas facile. Après 3 heures 30 de marche, nous arrivons à Champe pour la pause déjeuner. Qu'il est agréable de s'asseoir à la terrasse en regardant les marcheurs défiler. Il est également impressionnant de voir tous ces petits villages nichés sur les collines. A 12 heures 45, on repart et ça monte toujours. Lors d'une pause, on discute quelques instants avec un Belge. Allez, courage, on arrive bientôt. Mais la côte est toujours bien raide. A 15 heures, nous arrivons à Tal, on s'installe au Tilicha Hôtel. Chouette, on peut prendre une douche chaude et faire un peu de lessive. Puis détente devant un thé à la menthe. A 17 heures 45, la nuit est déjà tombée. Pour le repas, nous avons commandé un Dhal Bhat, le repas traditionnel népalais. On mange tôt, on discute un moment avec Dilipe, et on se couche à 19 heures 50. Altitude : 1700 mètres.

Mardi 9 novembre 2004     Quatrième jour de trek   (3 heures 30 de marche)

Le réveil sonne à 6 heures 30. Difficile de s'extirper des sacs de couchage, il y fait si bon. A huit heures, on lève le camp. On passe des petits ponts suspendus, des villages. Le sentier monte lentement, c'est bien plus facile qu'hier. Dans la matinée, nous faisons une pause à Karte, puis nous reprenons une montée progressive... A 10 heures, nous arrivons à Bagarchap. En principe, nous devions déjeuner ici mais il est trop tôt, alors on continue... La rivière coule à nos pieds. A 11 heures 30, nous posons les sacs à la New Himalayan Guesthouse. De la chambre, on a une jolie vue sur les sommets enneigés. Mais les nuages ne tardent pas à les recouvrir. Nous sommes à 2300 mètres d'altitude, il fait frais. On se réchauffe dans la cuisine près du feu avant de manger. Un Allemand (que nous surnomons Guy) et son guide très gentil que nous avions rencontré lors de notre première étape sont là aussi. Nous sympathisons. Après le repas, douche tiède avant de nous réchauffer de nouveau près du feu de la cuisine. Un petit groupe d'Anglophones arrive tout juste, il est 16 heures. Nous buvons un grand thé avant de nous balader jusqu'au bout du village en compagnie de notre guide. Tiens, les nuages s'écartent et on commence à voir les sommets. A 18 heures, repas, et à 19 heures 15, on est déjà couchés.

Mercredi 10 novembre 2004     Cinquième jour de trek   (4 heures de marche)

Lever à 6 heures 30, il fait 6,5° ! A huit heures, on quitte la Guesthouse. Il fait froid, on doit mettre les gants. Le soleil éclaire les sommets, vivement qu'il arrive jusqu'à nous. Ça grimpe pas mal, on avance sur un petit sentier à flanc de montagne. A neuf heures, on fait une pause en prenant un thé dans le village de Lata Marang. Nous sommes à présent dans la forêt et juste devant nous se lève un haut mont enneigé. Vers 11 heures 30, nous arriverons à l'entrée de Chame. Il faut remplir des registres (nom, numéro de passeport, profession, nationalité...). Puis nous traversons ce grand village, il y a quelques boutiques rustiques. A midi, nous posons les sacs au New Tibet hôtel. On a une vue magnifique sur les montagnes. Après le repas, nous filons sous la douche car d'autres personnes arrivent. Un peu de lessive aussi. Puis nous allons nous balader, nous traversons un pont « balançoire » suspendu qui enjambe la rivière. Dans une petite Guesthouse, nous rencontrons Guy et son guide qui nous invitent à nous réchauffer près du poêle, dans la cuisine toute petite. De retour à l'hôtel, nous allons nous détendre dans la salle à manger ou un bon feu vient d'être allumé. Nous dînons avec un groupe de six Français. Altitude : 2670 mètres.

Jeudi 11 novembre 2004     Sixième jour de trek   (4 heures 45 de marche)

Au réveil, il fait 5,5°. On part à sept heures 45 et une heure 45 plus tard, pause à Bhratang pour manger des pommes. L'arrêt dure 35 minutes. Ensuite, ça monte, l'air est froid, on atteint les 3000 mètres d'altitude. On est toujours dans la forêt mais maintenant, il y a beaucoup moins de village. A 11 heures 20, on fait une halte pour le repas à Dhukure Pokhari. C'est un endroit agréable, ensoleillée et on a une belle vue sur les sommets tout blancs. Vers 15 heures 20, on repart. Maintenant, le chemin est large et plat. A 13 heures 15, nous sommes à Lower Pisang. Nous nous installons au Maya Hôtel. Comme hier, il y a la queue pour la douche. Puis notre guide nous emmène en ballade dans les hauteurs, à Upper Pisang, autre petit village. On traverse un petit pont suspendu et on grimpe. Partout, des drapeaux de prières flottent au vent. Nous traversons le village et montons encore jusqu'au monastère. De là-haut, on a une superbe vue sur l'Annapurna II. Il semble si proche et pourtant tellement inaccessible. C'est fascinant ! Ici, l'altitude est de 3300 mètres. Depuis ce matin, Betty a un joli bâton de marche que Dilipe lui a fabriquée. Ça facilite la marche. Dans la salle à manger de l'hôtel, un bon feu nous attend et un thé finit de nous réchauffer. Bon, il est 18 heures 30 et on a déjà terminé de manger. On est si bien près du feu ! Au final, on se couche vers 19 heures 30. Altitude : 3200 mètres.

Vendredi 12 novembre 2004     Septième jour de trek   (6 heures de marche)

Lever vers 6 heures 15 et départ à sept heures 45 de Pisang. Comme chaque matin, le temps est clair. Deux routes permettent de rejoindre Manang. Nous choisissons la plus difficile mais aussi la plus belle. Notre porteur, Karma, prend le chemin le plus direct, nous le retrouverons à l'hôtel. On commence par traverser le pont et plus loin, on s'arrête près d'un lac. Autour de nous, la forêt et devant, se dresse l'Annapurna II (7939 mètres).

                   

Ensuite, le sentier grimpe, c’est raide ! Bien vite, on a le souffle court, l'altitude se fait sentir. Une pancarte indique que nous sommes à 3670 mètres. On arrive à présent à Ghyaru, village de style Tibétain. On fait une pause « thé ». Ici, quelle vue superbe sur les Annapurnas II, III (7555 mètres), et bien d'autres sommets qui comptent parmi les plus hauts du monde. Il y a aussi l'Annapurna IV (7525 mètres) et le Gangapurna qui culmine à 7454 mètres... Sous ce beau ciel bleu sans nuage, nous profitons au maximum des paysages…

Vendredi 12 novembre 2004     Septième jour de trek   (6 heures de marche)

Nous continuons à longer le sentier qui monte toujours mais plus progressivement. On atteint à présent les 3750 mètres, puis ça redescend. Les Annapurna nous surveille toujours. À chaque instant, ils nous apparaissent sous un angle différent. On passe un autre village (Ngawal) avant de redescendre. Une heure plus tard, nous arrivons à Mungji pour manger. Ouf, ça fait du bien de s'arrêter après 5 heures 15 de marche plutôt rapide.

                   

A 14 heures, on repart tranquillement. A présent, le chemin est plat et facile. On a rejoint le sentier principal. A 15 heures, nous arrivons à Manang (3540 mètres). Nous retrouvons notre sac dans une chambre du Tilicho hôtel. Comme il y a là queue pour la douche, nous commençons par laver nos vêtements à l'eau glaciale. Puis douche, plutôt froiiiide. Vers 18 heures, on boit un thé, on mange bien et on termine par un citron chaud. Thierry joue aux échecs avec Dilipe tandis que Betty écrit. On se couche à 19 heures 45.

Samedi 13 novembre 2004     Huitième jour de trek   (acclimatation)

Lever à huit heures, il fait 5,5°. Après le petit déjeuner, Dilipe nous propose une balade dans les environs. Nous partons donc vers 9 heures 30. Durant environ 1 heure 30, on suit un petit sentier qui monte, qui monte... Au final, on se retrouve au sommet, située à 3800 mètres. MAGNIFIQUE ! Devant nous ce temps la vallée, le village de Manang.

                   

En contrebas, il y a un lac bleu turquoise et tout ceci est dominé par les Annapurna II et III, ainsi que le Gangapurna et son glacier. Partout, les drapeaux de prières virevoltent. En fin de matinée, on redescend. Balade dans le village, le vent et glacial. Nous rentrons alors préparer le sac pour demain, puis allons au chaud dans la salle restaurant. Nous nous couchons à 19 heures 30.

Dimanche 14 novembre 2004     Neuvième jour de trek   3 heures 30 de marche)

Nous nous levons à 6 heures 15. Après avoir englouti un délicieux apple pancake, nous voici prêts à partir. Le sentier grimpe, ça devient dur. Au fur et à mesure des étapes, notre allure ralentit. On a du mal à respirer et l'altitude rend la marche difficile. Mais les montagnes sur fond de ciel tout bleu sont majestueuses. Vers 9 heures 20, nous faisons une pause à Gunsang pour boire un thé. Puis nous reprenons le sentier étroit... A 11 heures 20, nous arrivons à Yak Karka et nous installons à l'hôtel Thorong Peak. Le confort est sommaire, pas de douche. Le village est tout petit, composé de quelques Guesthouses seulement. Vers 15 heures, le soleil se cache déjà derrière les montagnes. Il fait froid. Ici, nous sommes à 4018 mètres d'altitude. Un peu plus tard, on grimpe sur le toit de l'hôtel pour admirer les blancs sommets les Annapurnas III et IV. En bas, des yaks se baladent. A 17 heures, il ne fait que 3° dans la chambre. Dès 19 heures 30, nous nous emmitouflons dans nos sacs de couchage.

Lundi 15 novembre 2004     Dixième jour de trek   (3 heures 30 de marche)

Réveil à 6 heures 15, il fait seulement 1°. On démarre à 8 heures 15. Ah, un premier passage délicat : le chemin est verglacé. Nous nous retrouvons au milieu d'un troupeau de yaks. Trois quarts d'heure après avoir quittés Yak Karka, nous traversons le village de Letdar. Puis le sentier grimpe dans des paysages qui deviennent de plus en plus désertiques. Ça descend, puis ça remonte de plus belle. A 10 heures 40, nous arrivons à Thorung Pedi (4450 mètres). On se repose quelque minutes avant d'entamer une nouvelle côte bien raide. Avec l'altitude, ça devient difficile. On monte très lentement. A 11 heures 45, nous atteignons le High Camp, à 4845 mètres. Là, nous nous installons dans une Guesthouse sommaire. De la salle de restaurant, on a une vue magnifique. On apprécie un bon repas avec plein de joyeux Français. Ensuite, on grimpe sur une colline. Là-haut, à 4945 mètres, autre vue différente sur les sommets. SUPERBE ! Aller, le vent se lève, redescendons nous réchauffer au restaurant. On prend un bon thé Népalais. Puis vient l'heure du repas dans une bonne ambiance et on se couche à 19 heures 30. Demain, une longue et difficile journée que tout le monde redoute nous attend. Il va falloir monter jusqu'à 5416 mètres.

Mardi 16 novembre 2004     Onzième jour de trek   (5 heures 30 de marche)

Ce matin, le réveil sonne à quatre heures 45. Il fait 3°. On prend un petit-déjeuner rapide. À six heures, on part, le jour se lève tout juste. Le sentier est par endroits recouvert de neige gelée. Nous suivons ce chemin étroit qui ne cesse de monter. On avance très lentement, c'est dur. Au bout de deux heures, on atteint enfin le Thorung La Pass, le plus haut point de notre trek. Nous voici à 5416 mètres d'altitude. Quel soulagement d'y être arrivés ! Puis nous entamons la descente, très raide. Oh, un autre passage délicat : le sentier est de nouveau tout gelé, c'est galère ! Enfin, on passe. Cette descente, n’en finit pas. Mais on traverse de beaux paysages lunaires, avec les Annapurna en fond. Ces magnifiques paysages compensent largement les efforts fournis. A 11 heures 30, nous arrivons à Muktinath et nous installons au confortable hôtel « Bob Marley ». Nous ne sommes plus qu'à 3800 mètres. Après la douche, un peu de lavage et balade en ville (enfin, au village), tant que le soleil brille encore. Nous prenons notre dernier repas avec Guy et son guide. En effet, demain, nos routes se séparent.

Mercredi 17 novembre 2004     Douzième jour de trek   (5 heures 15 de marche)

Ahh, qu'on a bien dormi ! A huit heures, on s’en va. On passe d'abord à la police où on doit signer un registre. Le sentier est facile, autour de nous tout est désertique, lunaires... A midi, nous arrivons à Jomosom. Là, repas. C'est un grand village très touristique, il y a même un aéroport. Jomosom est situé à 2710 mètres d'altitude.

                   

On repart à environ 13 heures 30. Le vent s'est levé, le temps et brumeux, on a du mal à marcher, c'est désagréable. A 14 heures 45, nous sommes heureux d'arriver à Marpha (2670 mètres). On se pose à la Neeru Guesthouse. On apprécie d'être à une altitude moins élevée. Au resto, on se réchauffe avec un thé à la menthe et grâce aux braises qui brûlent sous la table. A 18 heures, on nous sert une bonne pizza suivie d'un thé. On se couche à 20 heures.

Jeudi 18 novembre 2004     Treizième jour de trek   (5 heures 30 de marche)

Départ à huit heures. Une brume épaisse recouvre les montagnes, c'est dommage. Le sentier est large, plat et facile. Nous effectuons une pause à Larjung, le temps de prendre un thé. Puis à midi, nous arrivons à Kalopani (2530 mètres). Là, repas. Le service est très lent, on ne repart pas avant 14 heures. Le vent s'est levé, la brume est toujours là, il fait froid. Le sentier passe maintenant dans la forêt et devient plus étroit. Ça descend ! A 15 heures 30, nous sommes à Ghassa (2010 mètres). Nous prenons le premier hôtel à l'entrée de la ville. Dans la chambre, nous disposons même d'une salle de bain privé. Quel luxe et confort ! On en profite pour faire un peu de lessive. Même la douche et chaude.

Vendredi 19 novembre 2004     Quatorzième jour de trek   (4 heures de marche)

Comme d'habitude, lever à 6 heures 15 et départs de l'hôtel à huit heures. Ça descend toujours. A 10 heures, nous faisons une pause thé à Rukse Chahara. Devant nous, de grandes chutes d'eau. Le climat devient presque tropical, on longe la rivière et parfois il faut la traversér en passant sur les ponts suspendus. Nous croisons aussi de nombreux troupeaux d’ânes qui transportent des marchandises dans les villages. A 11 heures 30, nous sommes à Dana (1400 mètres) et y déjeunons. Nous en repartons à 12 heures 30. Des villageois labourent les champs avec des boeufs. Au loin, on aperçoit le blanc sommet de l'Annapurna Sud (7219 mètres). Il fait beau, chaud, l'étroit chemin serpente dans les montagnes verdoyantes.

Vendredi 19 novembre 2004     Quatorzième jour de trek   (4 heures de marche)

A 13 heures 30, nous arrivons à Tatopani (1190 mètres d'altitude) et logeons au Daulagiri Guesthouse où l’on apprécie le jardin fleuri. En contrebas, se trouvent des sources d'eau chaude. On se balade un peu dans le village avant de rentrer prendre un thé à la menthe. Et on rencontre Cyril qui vient discuter un moment avec nous. Il est 18 heures 30, on ne va pas tarder à avoir nos « enchiladas de pollo ». Alors que nous sommes dans la chambre prêts à nous coucher, notre guide frappe à la porte. Il est complètement ivre ! Il nous raconte une sombre histoire pas très claire : une grève générale pourrait nous empêcher de rejoindre Pokhara durant les deux prochains jours. Ce qui nous occasionnerait des frais supplémentaires bien sûrs ! On ne croit pas à son histoire, mais on verra demain ! En principe, nous devrions reprendre le bus pour Pokhara après-demain, mais on va tout faire pour le prendre dès demain.

Samedi 20 novembre 2004     Quinzième jour de trek   (5 heures 20 de marche)

Au réveil, à 6 heures 15, il fait déjà bon (15°). Ça change. On déjeune. Dilipe a déssaoulé mais affirme que nous n'aurons pas de bus ni aujourd'hui, ni demain. Il nous propose même un parcours plus long. Jusqu'ici, on s'est montré toujours cool et sympas, mais là, on exige d'aller à Beni au plus vite aujourd'hui, et de nous rendre directement à la gare routière car pas question de payer des journées supplémentaires ! Environ 7 heures de marche ? Alors raison de plus pour ne pas traîner en route ! Let’s go ! Dilipe nous a déçu et maintenant, on reste ferme ! Le sentier est toujours étroit, Ça descend... Plus loin, nous nous retrouvons sur un chemin large. On marche d'un pas rapide. Dilipe et Karma marchent loin derrière. On ne s'arrête pas... Lors du franchissement des ponts, les grands troupeaux d'ânes nous ralentissent. A midi vingt, nous arrivons à Galeswor (1170 mètres). Là, repas. Après manger, le guide nous indique qu'on aura finalement un bus aujourd'hui ! A 13 heures 20, on quitte le resto et une heure plus tard, nous arrivons à Beni. Plein de bus attendent ! A 14 heures 25, notre bus démarre. La piste est très chaotique et on met plus d'une heure à parcourir les quelques kilomètres qui mènent à la route goudronnée. La route grimpe ensuite et le bus faibli. Ça n'avance pas... La nuit tombe. Un peu plus loin, nous changeons de bus car le nôtre est décidément en très mauvais état. A peine repartis, on s'arrête déjà car le chauffeur veut manger ! Ça devient long. Vers 19 heures 30, nous arrivons enfin à Pokara, après plus de cinq heures de route. Nous marchons jusqu'à l'agence, récupérons nos sacs laissés en dépôt et allons à la Fuji Guesthouse on ressort manger une pizza accompagnée d'une bonne bière fraîche. Apprécions...

Dimanche 21 novembre 2004     POKHARA

Nous nous levons pas trop tard et confions nos vêtements à laver à l'hôtel. Puis nous allons déjeuner. En ville, tout est fermé sauf les restos et quelques boutiques. Aucun véhicule ne circule. Il paraît que des civils et militaires ont été tués par les maoïstes. La région est donc paralysée aujourd'hui et demain ! Lorsque nous passons à l'agence afin de solder notre trek, nos passeports ne sont pas là, ni le patron. Il nous faut repasser demain. Dehors, les rues sont calmes, il y a des militaires armés partout. A 19 heures, nous retrouvons Dilipe et Karma pour dîner. On ne leur donne pas de pourboire mais on a tout de même décidé de leur offrir un bon repas. On rentre à l'hôtel vers 21 heures 30, tout est désert.

Lundi 22 novembre 2004     POKHARA

Aujourd'hui, la plupart des boutiques sont encore fermées. On retourne à l'agence de trek, nos passeports ne sont toujours pas prêts ! Heureusement que nous n'avons pas encore réglé le solde du trek ! Pour passer le temps, nous allons manger un muffin accompagné d'un excellent cappuccino...

Mardi 23 novembre 2004     POKHARA

Le réveil sonne à 7 heure. On voulait faire une balade sur une colline mais le temps est trop brumeux. Alors nous en profitons pour faire un peu de rangement. Après le petit déjeuner, on longe un peu les boutiques et on tombe sur Cyril arrivé hier de son trek. Il se met soudain à pleuvoir et même à grêler. Nous nous asseyons dans une boutique le temps de l'orage. Une heure plus tard, on peut aller manger, l'averse a cessé. Cyril nous rejoint. La pluie s'est remise à tomber ça ne s'arrête plus... Quel temps triste, on n'y était plus habitués. Nous repartons du resto vers 16 heures 30, sous la pluie. On s'arrête dans des boutiques regarder sacs et polaires. Ici, les tarifs sont intéressants. Nous passons à l'agence de trek qui n'a toujours pas nos passeports. Maintenant il est 17 heures 45, nous sommes de nouveau à l'hôtel et Thierry lave le sac à dos de Betty. En récompense, il a droit à un mars supplémentaire ! Il est 19 heures passées lorsqu'on va manger un hamburger au resto. Puis on rentre prendre une douche, Thierry s'apprête à manger son mars « bonus ».

Mercredi 24 novembre 2004     POKHARA

La brume couvre toujours le ciel. Les balades en montagne, ce sera pour un autre jour. Tandis que nous déjeunons, le soleil apparaît. A l'écart du centre-ville, on trouve un cybercafé pas cher (30 roupies l'heure contre 100 roupies dans le centre). Au retour, on s'arrête manger un bon gâteau. Puis nous repassons à l'agence de trek. La personne qui s'occupe des passeports n'est pas arrivée, il faut revenir plus tard ! A 18 heures, nous retrouvons Cyril et passons cette soirée tous les trois car il repart demain pour Katmandou.

Jeudi 25 novembre 2004     POKHARA

Après le petit déjeuner, nous partons en balade. Nous nous retrouvons rapidement sur un petit sentier qui passe à travers la forêt et grimpe jusqu'à une pagode (Stuppa). De là-haut, on a une jolie vue sur le lac, ainsi que sur la ville de Pokhara. Malheureusement, les nuages recouvrent les hauts sommets. Nous redescendons par un chemin différent mais ce n'est pas une bonne idée. On est en pleine forêt, le passage est étroit, pas très facile, on se perd. Il fait humide. A 15 heures 30, nous arrivons de nouveaux à Pokhara. SOIF, TRES SOIF ! Nous nous dépêchons de nous rendre à la German Bakery manger un bon gâteau au citron et engloutir un coca cola bien frais. Puis nous allons à l'agence de trek. Une fois de plus, le patron est en réunion, très difficiles à joindre, personne n'a la clé pour nous donner nos passeports... Bon, finalement le directeur est joint par téléphone et nous prenons rendez-vous pour 19 heures. En attendant, balade... De retour à l'agence, le patron est bien là, il nous remet enfin les passeports. On a nos visas pour l'Inde, on solde le trek. Voilà, tout est enfin réglé.

Vendredi 26 novembre 2004     POKHARA

Le ciel est encore bien nuageux. Nous allons déjeuner, puis on marchande une veste en polaire. On finit par l'obtenir pour 600 roupies, c'est plutôt bien. Ensuite, nous allons faire graver nos photos sur CD dans un cybercafé. Puis nous marchandons deux petits sacs à dos. On n'en aura fait des boutiques !

Samedi 27 novembre 2004     POKHARA

Il fait beau mais les sommets sont toujours couverts par les nuages. Après le petit déjeuner, nous allons faire un Internet. Nous avons trouvé un cybercafé pas cher mais il faut marcher une bonne demi-heure. En route, nous rencontrons des Français du trek et nous donnons rendez-vous pour un repas ce soir. L'après-midi, balade dans les boutiques. De retour à l'hôtel, on fait une moyenne de nos dépenses qui s'élèvent à environ 20 € par jour et par personne. Nous n'avons pas encore dépensé la moitié de nos travellers chèques, donc tout va bien. Vers 19 heures, nous retrouvons comme convenu le groupe de six Français pour un bon repas. Pour finir, grand lavage de nos chaussures.

Dimanche 28 novembre 2004     POKHARA

Puisqu'on s'est couchés tard, lever tard ! Après le petit déjeuner, nous nous renseignons dans diverses agences pour réserver nos prochains billets de bus. Il y a plein de poste frontières avec l'Inde, on hésite... Sonauli est le poste le plus pratique et le plus direct. Pour Nepalganj, ça semble plus compliqué et long, mais ça nous permettrait de voir l'ouest du Népal. Aller, on opte pour Nepalganj. Chaque agence nous indique des horaires et temps de trajet différents ! Pourtant, dans l'une d'elles, nous rencontrons quelqu'un qui semble très efficace. On réserve. Par contre, départ demain à 4 heures 45 ! Il faut même réserver le taxi à l'avance pour la gare routière. Il y a un autre petit problème à régler : l'appareil photo de Betty ne fonctionne plus depuis le trek. Dans une boutique, on nous dit que la réparation est possible mais nécessite une journée. Alors on verra en Inde. A 18 heures, nous récupérons notre billet de bus à l'agence. Nous donnons quelques petites choses à l'hôtel (Bonnet, sac et petit agenda) car ils ont toujours été très serviables et particulièrement gentils. Vers 19 heures, repas. Lorsque nous rentrons à la Guesthouse, les propriétaires nous offrent à leur tour un cadeau : une jolie sculpture sur bois qui représente un village Népalais. On apprécie vraiment ce geste. Une bonne douche et un Gin Tonic terminent cette dernière soirée à Pokhara.

Lundi 29 novembre 2004     POKHARA - NEPALGANJ   (bus - 15 heures de route)

Dès trois heures, le réveil sonne. Nous nous préparons rapidement et quittons l'hôtel à 4 heures 15. Cinq minutes plus tard, le taxi commandé la veille n'est toujours pas là. A cette heure-ci, les rues sont désertes. Heureusement, une voiture passe et nous conduit à la gare routière. On grimpe dans le bus, il n'y a pas foule. A 4 heures 50, départ. La route est en mauvais état. Régulièrement, les chek points des militaires imposent des arrêts. A ces occasions, de nombreux passagers descendent et le bus les récupère plus loin, après le contrôle. A 12 heures 30, on fait une halte repas à Lumbini. Au menu, Chapatis et légumes. Nous repartons à 13 heures. À présent, il fait chaud. On aperçoit toujours les montagnes, mais elles s'éloignent... Au revoir l'Himalaya ! Maintenant, c'est la plaine, les champs, les forêts. Au fur et à mesure, des gens montent, d'autres descendent. Par moments, c'est le bordel, les gens sont entassés dans l'allée centrale. Le trajet devient long. Et puis la musique est assourdissante. La nuit tombe, on n'en voit pas le bout. C'est encore loin ? Enfin, à 19 heures 50, nous arrivons à Nepalganj. Il fait nuit, on ne sait pas où aller. Quelqu'un nous conduit dans un petit hôtel. C'est moche et sale, on en repart aussitôt. Un peu plus loin, nous entrons au Mid Ouest Hôtel. Plus cher mais impeccable. A peine installés, on mange sur place. Partout, les moustiques virevoltent et essaient de nous piquer ! Il est temps de démarrer notre traitement antipaludéen composé de Savarine. Nous sommes trop fatigués pour prendre une douche, on se couche...

Mardi 30 novembre 2004     NEPALGANJ

On prend notre temps pour se lever. L'eau chaude de la douche ne fonctionne pas. On sillonne la ville à la recherche d'infos sur les possibilités d'aller au poste frontière de l'Inde. On marche beaucoup le long de la rue principale de cette ville sans aucun charme, pour nous apercevoir que la frontière n'est en fait qu'à quelques kilomètres. Apparemment, il suffit de prendre minibus et rickshaw pour nous y rendre. Puis nous trouvons un petit resto sympa pour déjeuner. Ici, Internet n'est pas cher (25 roupies).

Mercredi 1er décembre 2004     NEPALGANJ - LUCKNOW   (8 heures)

Brrrr, la douche et fraîche. A 7 heures 10, nous quittons l'hôtel. Le gérant nous trouve un cyclo-rickshaw pour seulement 30 roupies (1 dollar = 43 roupies indiennes). Après quelques kilomètres, nous arrivons à la frontière. Tout est un peu confus et du coup, on passe l’immigration népalaise sans même nous en rendre compte. On s'arrête plus loin signer un registre, et on se retrouve déjà au poste Indien. Là, nous devons bien sûr faire demi-tour pour retourner au Népal faire tamponner les passeports. Le douanier nous reçoit assez froidement « pourquoi ne vous êtes-vous pas arrêtés ?» il examine longuement les passeports, nous remplissons sagement le formulaire de sortie. Pour détendre l'atmosphère, nous évoquons nos bons moments passés au Népal autour des Annapurna. Le douanier devient maintenant plus sympa. Nous obtenons notre tampon de sortie et repartons vers l'Inde. Au poste frontière, les douaniers sont très gentils, on remplit encore des formulaires... Puis derrière la barrière, nous laissons notre chauffeur de rickshaw. Ça n'est pas notre habitude, mais là, il a bien mérité un pourboire. Pourtant, il n'a rien demandé et a toujours conservé son sourire.