Vendredi 1er avril 2005     KUALA LUMPUR - PERTH   (4 heures 45 d'avion)

A 23 heures, on atteint déjà l'aéroport de Singapour. Nous avons du temps pour nous de balader dans l'immense terminal et même consulter Internet gratuitement. Il est minuit quarante-cinq, voici un premier appel pour l'embarquement. Let’s go ! L'avion n'est pas plein. A 1 heure 25, décollage. Un verre de vin, un sandwich, des biscuits. Nous pouvons à présent choisir un film sur notre écran individuel...

Samedi 2 avril 2005     KUALA LUMPUR - PERTH

Vers quatre heures du matin, on nous sert un petit déjeuner. Aller, Betty regarde un second film. Il est cinq heures 45, à l'horizon, le jour se lève. Le pilote annonce 15° à Perth, on approche... A 6 heures 10, l'avion se pose sur la piste. Dans l'aérogare, nous téléphonons gratuitement à quelques hôtels pour connaître les tarifs et récupérons des brochures. Plus tard, nous prenons une navette pour le centre-ville. Le chauffeur est sympathique, amusant et détend tout le monde en parlant au micro. Welcome to Australia ! Nous visitons un hôtel un peu cher, puis en voyons un autre. Une dame très gentille nous reçoit et nous accorde une chambre équipée de  salle de bains, télévision, frigidaire et même micro-ondes et chauffe-eau pour 40 $ australiens. Nous payons trois nuits d'avance et allons nous balader. Perth n'est pas une grande ville mais très agréable avec des rues piétonnes, de nombreuses boutiques et des habitants très gentils. Mais aujourd'hui, il fait froid et on est fatigués. Dans l'après-midi, nous rentrons à l'hôtel et dormons une heure ou deux. Puis nous allons dîner dans le quartier animé de North Bridge, où l’on trouve tous les pubs et restaurants. Nous mangeons une grande pizza pour deux accompagnés d'un verre de vin. Que c'est bon !

Dimanche 3 avril 2005     PERTH

Déjà 11 heures 30, on vient de se réveiller ! Nous prenons une douche, mangeons des mars et allons à la gare. Nous voici partis pour Fremantle. Le trajet en train ne prend que 30 minutes. En nous baladant dans la petite cité balnéaire de Fremantle, nous trouvons une agence de voyages qui nous renseigne sur les camping-cars. Nous voulons réserver mais n'avons pas notre carte bancaire. Donc, on verra plus tard. Nous nous promenons en appréciant le soleil et les rues animées. Nous mangeons un fish and chips en regardant la mer. Pour la réservation du camping-car, nous irons directement à la compagnie de location « Wicked ». Puis nous reprenons le train pour Perth. Pour le repas, nous achetons une pizza a emporter que nous mangeons à l'hôtel tout en regardant la télévision.

Lundi 4 avril 2005     PERTH

La journée est consacrée à la recherche d'un camping-car. Mais avant, nous prenons le petit déjeuner dans un café, en terrasse. Il fait très beau et chaud. Puis nous nous rendons à l'agence de camping-car « Wicked ». On peut ainsi voir les véhicules. Ceux-ci nous paraissent un peu vieillots. Nous téléphonons également à « NQ », une autre compagnie qui propose également des tarifs intéressants. « Wicked » est la Société la moins chère alors que nous allons retirer de l'argent avec notre carte bancaire à fin de payer la caution. Mais en revenons vers l'agence, nous décidons soudain d'attendre. Nous rappelons Chris de « NQ ». Nous irons les voir demain, ce qui nous permettra de comparer les véhicules. Puis nous repartons en vadrouille... Le temps passe vite, on fait quelques courses, lessive, repas au Mc Do.

Mardi 5 avril 2005     PERTH

Nous prenons le bus numéro 36 pour « NQ CAMPERVANS ». Là, nous pouvons voir les véhicules. Puis Chris, que Betty a eu hier au téléphone nous reçoit. Le tarif est de 60 $ australiens par jour. En discutant un peu, on obtient une remise et le tarif devient 45 $ australiens par jour (27 €). Bon, c’est ok pour nous. Nous reviendrons jeudi pour établir le contrat de location et prendre le camping-car. Nous attendons le bus dans l'autre sens. Il fait chaud, voici 30 minutes que nous attendons sur un banc en plein soleil. Ah, le voilà ! Notre ticket est toujours valable, on n'a pas à repayer. De retour à Perth, nous marchons jusqu'à King’s Park. Alors que l'on observe les canards, un australien s'approche de nous : « avez-vous vu des tortues à long cou ? D’habitudes, on peut en voir ! » Non, pas de tortue. En revanche, les canetons ne sont vraiment pas farouches. Du haut du parc, on a une superbe vue sur l’eau, la baie et la ville dominée par les buildings.

Mercredi 6 avril 2005     PERTH

Après le petit déjeuner, nous allons faire un tour au centre-ville. Là, coiffeur pour Betty. Puis nous prenons le train pour Fremantle afin de respirer l'air marin. Nous visitons la ville à bord d'un bus gratuit qui nous dépose à la plage… Dans la soirée, nous reprenons le train pour Perth et allons nous promener dans le quartier de North Bridge.

Jeudi 7 avril 2005     PERTH

Nous rendons nos sacs, prenons un rapide petit déjeuner et rendons la clé de la chambre. Nous laissons les sacs à l'hôtel en consigne, dans un endroit fermé à clef. Nous les récupérerons lorsque nous aurons le camping-car. Puis nous prenons le bus et arrivons à « NQ » un peu après 10 heures. Chris nous annonce un retard de deux heures suite à un problème de serrure au véhicule. En attendant, nous allons faire un tour dans les environs, le quartier est résidentiel. Il y a un champ de course à proximité et la plupart des gens possèdent des chevaux. A midi, nous sommes de retour à « NQ ». « Problem ! » Nous annonce Chris, « En fait, le véhicule que je vous avais préparé n'est pas assuré, je ne m'en suis aperçu que ce matin et en plus, nous avons perdu la clé du camper van de remplacement, la serrure n'est toujours pas arrivée ! ». Bon, il vaut mieux remettre ça à demain, nous reprenons alors le bus pour Perth. De retour à l'hôtel, personne à la réception ! Nous attendons une heure et téléphonons pour que quelqu'un vienne. Ensuite, nous apprenons qu'il n'y a plus de chambre de disponible. Il est 14 heures passées, nous partons à la recherche d'une nouvelle chambre. Nous nous retrouvons au Backpack City and Surf, non loin de là. Nous sommes installés dans une chambre à quatre lits rien que pour nous. La salle de bains est à l'extérieur mais ça ira pour cette nuit et le tarif est un peu moins cher.

Vendredi 8 avril 2005     PERTH - CERVANTES   (3 heures 30)

Nous prenons le petit déjeuner dans une cuisine commune. Nous téléphonons à « NQ », c'est toujours ok pour le camping-car. Nous quittons le Backpacker, nos sacs sur le dos. Une fois à « NQ », nous patientons plus d'une heure car d'autres personnes prennent aussi leur véhicule. Suite au contretemps d'hier, Chris nous offre trois jours gratuits de location. Voilà qui compense notre temps perdu et les dépenses d'hier. C'est parti, Thierry est au volant. Nous prenons la route de Cervantes. Maintenant, c'est le bush... A 16 heures, nous arrivons à destination. Cervantes est une ville très petite, deux minutes suffisent pour en faire le tour. Elle est composée d'un supermarché, un fish and chips et une boutique d'alcool. On s'arrête près de la plage, il y a du vent, il ne fait pas chaud. Il est interdit de pratiquer le camping sauvage alors nous allons dans le seul terrain de camping. Nous nous installons, nous organisons. Pour le repas, nous achetons une pizza que l'on mange dans la voiture. Pour la première fois depuis plus de neuf mois, on a notre propre véhicule, on fait ce qu'on veut, on n’a plus à chercher de bus train ou hôtel avec nos sacs sur le dos. Vive l'indépendance !

Samedi 9 avril 2005     CERVANTES - NORTHAMPTON

Nous faisons du rangement et mettons de l’eau à chauffer pour le café. Vers 9 heures 40, nous quittons le terrain de camping et allons faire le plein d'essence à la station service la plus proche. C'est parti, la route est presque toute droite. Ah, sur le bas-côté, un gros kangourou mort ! Autour de nous, c'est toujours le bush australien, parfois on aperçoit la mer. On ne passe que deux ou trois petites villes. Ce ne sont en fait que quelques maisons. Il y a aussi des dunes de sable, toutes blanches. Dans les champs immenses, des moutons et de grandes roues qui tournent à la force du vent. Sur le bas-côté, une grande autruche (Emeu) hésite à traverser, Betty ralentit. Vers 13 heures 30, nous arrivons à Geraldton. Nous nous arrêtons manger et roulons à la recherche d'un caravan park. Nous nous arrêtons quelques instants près d'une belle plage. Le sable est tout blanc, la mer turquoise. Les terrains de camping sont chers, nous poursuivons sur la route 1... 44 kilomètres plus loin, nous arrivons à Northampton. C’est tout-petit mais nous nous installons dans un camping. Nous prenons d'abord une douche puis lessive. Une fois le linge étendu, nous allons acheter un fish and chips. Il y en a pour quatre !

Dimanche 10 avril 2005     NORTHAMPTON - KALBARRI NATIONAL PARK

Après le plein d'essence, nous prenons la route. 45 kilomètres plus loin, nous faisons halte à Port Gregory, une toute petite ville au bord de la mer. Puis il nous reste 61 kilomètres à parcourir jusqu'à Kalbarri. Nous nous arrêtons près des falaises rocheuses de couleur rouge derrière lesquelles s'étend l'immense océan tout bleu. Il fait chaud, pas de vent, comme c'est beau ! Peu après, nous arrivons à Kalbarri. Nous nous installons à l’Anchorage Caravan Park, situé au bord de la rivière, non loin de là plage et proche du centre-ville. Nous nous préparons un café, mangeront un peu de fromage carré entre deux tranches de pain de mie et allons marcher. Nous longeons la rivière. Plus loin, celle-ci rejoint la mer. Puis nous arrivons face à l'océan, les grosses vagues se fracassent sur la barrière de corail. On est tous seuls, face à cette immensité bleue. Fantastique ! Nous nous promenons un long moment, on est si bien...

Lundi 11 avril 2005     KALBARRI NATIONAL PARK

Nous changeons de terrain de camping pour nous poser au Tudor Caravan Park. Il est 10 heures, nous roulons le long de la côte en nous arrêtant régulièrement près des plages ou des falaises de roches rouges. Les grosses vagues font le régal des surfeurs. Nous garons le camping-car sur la roche, face à la mer c'est là que nous déjeunons, en profitant de la plage et en regardant les vagues. Plouf ! En glissant sur un rocher, Betty se retrouve les fesses dans l'eau ! Puis nous rentrons au camping faire du lavage, boire un café et étudier la carte routière pour demain.

Mardi 12 avril 2005     KALBARRI NATIONAL PARK - DENHAM   (375 kms)

Après le petit déjeuner, nous voici prêts à reprendre la route. Nous quittons le camping avant 9 heures 30, passons prendre de l'essence et roulons... On quitte la mer, c'est le bush, il fait chaud. Durant 130 kilomètres, pas une maison, tout est désertique. On roule à 80 km/heure, la route est droite. Puis on passe devant la Billabong Roadhouse. C'est juste une station service. 50 kilomètres plus loin, nous nous arrêtons à l’Overlander Roadhouse. Il est midi et quart, nous mangeons un sandwich. Puis on bifurque sur la gauche et quittons la route principale. Direction Denham. Encore 130 kilomètres. On retrouve la mer. Il fait trop chaud, en mettant la climatisation, ça va tout de suite mieux ! Nous faisons une halte au bord d'une mer très claire afin de voir les Stromatolythes, étranges formations rocheuses dans la mer. Plus loin, on fait une nouvelle pose au bord de la Shell Beach. Cette jolie plage de coquillages s'étend sur 110 kilomètres. Là encore, l'eau est particulièrement claire et transparente. Enfin, une piste de terre rouge de 4 kilomètres nous entraîne à l'écart de la route. Nous voici à Eagle Bluff. On apprécie cette très belle vue sur la mer. Vers 17 heures, nous arrivons à Denham et nous installons au terrain de camping le moins cher. La ville est toute petite au bord de la mer, dommage qu'il y ait tant de vent. Nous avons repéré une pizzeria, allons-y.

Mercredi 13 avril 2005     DENHAM - CARNAVON   (330 kms)

Après le plein d'essence, nous reprenons la route. Sur 130 kilomètres, c'est la même route hier, jusqu'à l’Overlander Roadhouse. Puis on tourne à gauche, sur la route 1 principale. C'est tout droit, long, monotone, désertique... A la Wooramel Roadhouse, nous nous arrêtons manger des chips. Puis nous repartons. Sur les bas-côtés, il y a plein de kangourous écrasés qui font la joie des gros oiseaux noirs. A 14 heures 25, nous arrivons à Carnavon et nous installons au Coral Coast Park. On peut même choisir notre emplacement. Le camping est situé près du centre-ville, on s’y rend à pied faire un tour. Ici, on croise beaucoup d'aborigènes.

Jeudi 14 avril 2005     CARNAVON - CORAL BAY   (220 kms)

Sept heures : Driiiing ! Douche, petit déjeuner, rangement, nous sommes prêts, partons ! Toujours cette même route désertique et droite. Il fait déjà chaud, on met la climatisation... Tiens, le moteur semble faiblir, c'est bizarre, on s'arrête sur un petit parking. Bloub bloub bloub… Oh, ça surchauffe ! On attend un peu que le moteur refroidisse puis repartons, sans utiliser la climatisation. Qu’il fait chaud ! Mais maintenantle moteur tourne mieux. A 12 heures 45, nous arrivons à Coral Bay et nous installons au camping. Il y a beaucoup de monde. Ici, l'attraction principale est d'aller observer les poissons alors, on réserve une excursion en mer pour demain.

Vendredi 15 avril 2005     CORAL BAY - NANUTARRA ROADHOUSE   (255 kms)

Ce matin, nous avons rendez-vous avec les poissons. Nous rajoutons de l'eau dans le moteur puis allons garer notre camper van à l'extérieur du camping. Nous embarquons dans un petit bateau à fond de verre, on peut ainsi admirer poissons et Coraux. Une tortue apparaît devant nous. Le bateau fait une première halte près de la barrière de corail et hop, nous sautons à l'eau avec nos palmes, masques et tubas. On nage parmi tous ces poissons multicolores. Allez, il faut remonter à bord, afin de nous rendre sur un autre site. Là, ce sont de gros poissons qui s'approchent sans peur, affamés. Il y en a plein autour de nous, on les touche... Amusant ! En fin de matinée, on rentre, ravis de cette petite balade. Nous prenons une douche au camping et récupérons la route de l’Outback. Essence et à 12 heures 50, on rooooule... Il fait trop chaud, le thermomètre indique 50,5° dans la voiture. Et on ne peut pas utiliser la climatisation, on risque la panne. Le long de la route, rien, que des carcasses de kangourous. A 16 heures 10, nous nous installons au rudimentaire camping de Nanutarra Roadhouse. Il y a une rivière mais pfffff, toutes ces mouches ! Y’en a partout ! Lentement, le Soleil baisse, on espère un peu plus de fraîcheur. Un immense camion (road train) se gare. Une douche est la bienvenue. Il fait nuit, les mouches sont parties mais l’air est encore très chaud.

Samedi 16 avril 2005     NANUTARRA ROADHOUSE - KARRATHA   (275 kms)

Dès 6 heures 15, nous nous levons. Déjà, on est envahis par les mouches. Pas de petit déjeuner, on a trop hâte de partir et profiter qu'il ne fasse pas encore trop chaud. Nous faisons le plein et 160 kilomètres plus loin, on s'arrête devant une Roadhouse grignoter quelques biscuits. Ça y est, on transpire. Un lézard énorme traverse la route ! A 11 heures 30, nous arrivons à Karratha, non loin de la mer. L'air y est moins étouffant. On se rafraîchit au centre commercial tout climatisé. Puis on se rend au terrain de camping Big 4. Chouette, une piscine. On s'y baigne un long moment. Nous avons un emplacement électrique mais la climatisation du camping-car fonctionne très mal, la Glacière ne fonctionne pas non plus, bref, rien ne marche ! Nous allons faire un tour en ville, il n'est que 18 heures et tout est déjà fermé. Alors nous conduisons jusqu'à la « Black Beach », une plage. Puis nous allons manger du poulet dans un fast-food et rentrons. A l'entrée du camping, un serpent est sur la route, on manque de lui rouler dessus. Maintenant, notre climatisation fonctionne, on en profite toute la nuit.

Dimanche 17 avril 2005     KARRATHA - PORT HEDLAND   (244 kms)

Lever à 6 heures 15, on veut rouler tant qu'il ne fait pas trop chaud. Nous nous arrêtons en ville pour l'essence et prenons la route. La route est désertique, la chaleur arrive vite... A 11 heures 30, nous prenons un emplacement dans un nouveau camping. Puis on va au supermarché. Afin de retirer de l'argent, Thierry insère sa carte dans un distributeur mais celui-ci décide de conserver la carte ! Vite, on se renseigne au supermarché, on téléphone à la banque. Apparemment, la carte sera détruite. Mais nous nous rendrons tout de même à l'agence bancaire demain. Au centre-ville, personne, tout est fermé. Nous retournons au camping, prenons un café, faisons une lessive et allons voir la plage. On y ramasse de jolis coquillages. Au camping, on profite de la piscine. Ah, quelle détente !

Lundi 18 avril 2005     PORT HEDLAND - SANDFIRE ROADHOUSE   (290 kms)

Dès l'ouverture, nous nous rendons à la banque. On nous confirme que la carte de Thierry sera bien détruite. Il nous faut à présent faire opposition. A 10 heures 10, nous quittons Port Hedland et roulons en direction de Broome, à 600 kilomètres de là. Qu'il fait chaud, c'est terrible. Nous faisons une halte de à la Pardoo Roadhouse. On y boit une boisson fraîche en profitant de la climatisation. On vient de faire environ 110 kilomètres. Nous roulons de nouveau sur cette longue route désolée et désertique. On croise peu de véhicules et quand on en rencontre un, un bonjour de la main s'impose. A 14 heures 25, nous stoppons pour une nouvelle halte à la Sandfire Roadhouse. On ferme les portes de la voiture. ZUT !!! Les clés sont restées à l'intérieur ! Quelle poisse ! Betty va prévenir la station service. 10 minutes plus tard, quelqu'un arrive avec une pince et un fils de fer crochu. Il nous tend ce petit équipement de cambrioleur, au boulot ! On fait de nombreuses tentatives, les gens de passage nous jettent des regards étranges. En profitant d'un trou vers le toit, on réussi enfin à ouvrir par l'arrière. OUF, gros OUF ! Finalement, vu le temps perdu, on décide de passer la nuit ici. Le camping n'est pas cher, on s'installe. Nous sommes les seuls, c’est tranquille. Le soir, plein de grenouilles toutes vertes sont perchées sur les salles de bains.

Mardi 19 avril 2005     SANDFIRE ROADHOUSE - BROOME   (320 kms)

Dès cinq heures 45, on est attaqués par les moustiques. Ils sont partout, même le produit anti-moustique ne leur fait pas peur. Après la douche, on donne du pain aux oies et aux paons, sous le regard de deux chevaux, un chameau et un taureau. Nous faisons le plein d'essence et à sept heures, on reprend la route. Il fait déjà chaud, ça promet ! On aperçoit quelques kangourous qui mangent dans les arbustes. Après 100 kilomètres, nous nous arrêtons sur un parking. Un kangourou nous regarde et se sauve lorsque nous approchons. Le temps est particulièrement humide. On s'arrête environ tous les 100 kilomètres pour boire. On transpire. Il fait 43°. Vivement Broome, il y a un dépôt « NQ », on a l’intention d’y faire réparer le camping-car. Plus que 90 kilomètres, 80, 70, 60, 50... On arrive enfin, il est 11 heures 45. On s'installe dans un camping, près de la plage. Puis nous allons au centre-ville nous rafraîchir sous la climatisation du shopping center. Nous consultons Internet avant de rentrer au camping. On appelle « NQ », c'est Chris ! Il nous annonce qu'il n'y a plus de dépôt à Broome ! Nous devons le rappeler demain matin pour qu’il nous indique l'adresse d'un garage. Nous essayons ensuite de contacter le service des oppositions des cartes bancaires. On ne peut joindre personne. Allez, nous allons faire un tour sur la belle et longue plage et admirons le coucher du soleil. Puis on retrouve le téléphone. Après avoir composés toutes sortes de numéros, pas moyen de contacter le service d'opposition. Alors qu’on abandonne, voilà que le téléphone portable de Thierry sonne : c’est Visa Premier ! L'opposition est faite, il faut qu'on trouve une adresse à Darwin afin de se faire envoyer une nouvelle carte. La suite demain...

Mercredi 20 avril 2005     BROOME

On téléphone à Chris de « NQ ». Il n'est pas là, il faut rappeler dans 15 minutes. Donc, 15 minutes plus tard, on rappelle : « Euh, je n'ai aucune adresse de garage à Broome, pouvez-vous chercher vous-même » nous répond Chris. Alors, nous nous renseignons au camping puis allons dans un premier garage fermé, puis dans un autre qui nous envoie à un suivant. Finalement, on se retrouve dans le plus gros garage de la ville. La réparation ne sera pas possible avant demain. Nous rappelons Chris. Du coup, on pourra garder le véhicule une journée de plus. Maintenant, occupons nous de la banque. On se gare devant la Commonwealth et obtenons une adresse à Darwin pour l'envoi d'une autre carte. Nous allons manger, consultons Internet et pouvons prendre un peu de temps pour découvrir Broome. La plage est superbe, l'eau turquoise et tiède. Nous roulons un peu sur une piste de terre rouge pour nous retrouverez près de gros rochers qui dominent l'océan avant de retourner nous promener sur Cable Beach. Soudain, un gros nuage, il se met à pleuvoir. Mais que ça fait du bien, ces quelques gouttes de pluie. De retour au camping, on retrouve un couple d'australien qui voyage durant six mois avec leur caravane. Nous les avions déjà rencontrés à Karratha. Ils nous invitent à boire une bière, on discute...

Jeudi 21 avril 2005     BROOME

Il fait déjà chaud dehors ! Nous partons emmener le camping-car au garage. Il est sept heures 45, nous allons à pied au centre-ville, ça prend 45 minutes. Nous allons déjeuner au Mc Do, nous nous baladons. Nous allons également voir le tribunal, puis la prison : « si vous cassez quelques vitres ou cambriolez une banque, la nuit pour vous sera gratuite », nous annonce le gardien. A 11 heures, nous rappelons Dave au garage : « C’est pas réparé, rappelez vers 13 heures ! » Nous retournons au centre commercial, consultons Internet, ça passe le temps. A 13 heures, on rappelle le garage. Réponse : rappelez à 15 heures ! Nous errons de nouveau... A 15 heures, Dave nous dit que nous pouvons venir. A 15 heures 30, nous voici de nouveau au garage. Là, Dave contacte Chris de « NQ » et passe le téléphone à Betty . Chris dit : « vous n'êtes pas dans le bon garage, ce sont des voleurs ! Récupérez le camping-car et rappelez mois plus tard, je vous indiquerai un autre garage ! ». Chris ne veut plus parler à Dave. Pourtant, celui-ci a déjà commandé une pièce de moteurs à Perth. Nous voici pris entre le garage qui rechigne à rendre le véhicule alors que l’intervention est en cours, et « NQ » qui ne veut pas payer et refuse tout autre contact avec le garagiste ! Dave nous offre un café, et tente de rappeler Chris !! Puis nous allons téléphoner à la banque C.I.C. en France pour la carte à Thierry. Demain, nous confirmerons la demande d’émission d'une nouvelle carte et indiquerons une adresse d'envoi à Darwin. Enfin, on peut récupérer notre camping-car. De retour au camping, Betty rappelle Chris qui lui donne une autre adresse de garage. Et pendant ce temps, il y a Dave qui attend l’accord de paiement de la part de « NQ ». Il pourra attendre longtemps ! Nous allons manger une pizza. On a passé toute la journée à errer dans Broome, et le camping-car n'est toujours pas réparé !

Vendredi 22 avril 2005     BROOME

Avant neuf heures, nous emmenons la voiture au garage indiqué par Chris. « Vous comptez rester combien de temps à Broome ? » nous demande de garagiste. Nous lui indiquons que nous souhaitons partir dès demain. « Aucune chance !» nous annonce t-il, « il faut que je commande la pièce à Perth, je ne pense pas l'obtenir avant mardi ! » (Nous ne sommes que vendredi). De nouveau, on rappelle Chris pour l'informer. Comme hier, le garagiste nous envoie nous promener et nous invite à le rappeler vers midi. Nous nous rendons dans le centre-ville en bus. C'est cher mais on a droit à un biscuit. On erre une fois de plus dans le centre commercial, faisons Internet pour la banque C.I.C.... A 12 heures 30, on contacte le garage : « vous pouvez venir ». On s'y rend à pied, la chaleur est vraiment écrasante. Nous mettons 45 minutes. Comme prévu, le camper van ne sera pas prêt avant mardi. Mais voilà que le garagiste s'inquiète de savoir comment il sera payé. Il n'a pas confiance en « NQ » qui n'a pas vraiment une réputation sérieuse. Il fera tout de même la réparation. On récupère les véhicules et rentrons au camping. Là, on rappelle Chris. En compensation du temps perdu, on pourra garder le camping-car sept jours de plus. Nous allons nous balader sur la plage...

Samedi 23 avril 2005     BROOME

Aujourd'hui, nos amis australiens s'en vont, on les reverra peut-être sur la route dans quelques jours. Nous quittons le camping. Hier, nous en avons repéré un autre un peu plus cher mais avec une jolie piscine. Nous nous y installons, on a un grand emplacement ombragé et les salles de bains sont particulièrement propres. A 10 heures 20, c'est la marée haute, on va sur la plage. Puis nous retournons en ville faire quelques courses. Nous rentrons au camping manger de la vache qui rit et des chips, suivi d'un café. Puis lessive automatique. La machine terminée, on étend le linge et on fonce à la piscine. Ouiii, SUPER !

Dimanche 24 avril 2005     BROOME

A 9 heures 30, nous sommes sur la plage, la mer monte. Qu'elle est belle cette plage ! Allez, à l’eau ! Que c'est bon ! Ensuite, nous rentrons et allons directement à la piscine. C'est génial, on est si bien dans l'eau alors qu'il fait si chaud ! En début d'après-midi, nous reprenons le véhicule pour nous rendre au port. On marche le long de la jetée. Un Aborigène vient de pêcher de gros poissons dont un qui gesticule encore. Il lance à nouveau son filet à pêche et quelques minutes plus tard remonte un autre poisson tout aussi gros ! Un autre pêcheur installé un peu plus loin n’en revient pas. Puis nous retournons sur la plage. A marée basse, les 4x4 peuvent rouler sur le sable. Nous regardons le soleil se coucher, les pieds dans l'eau...

Lundi 25 avril 2005     BROOME

Comme hier, nous allons à la plage et profitons de l'eau chaude de l'océan. Soudain, une voix par haut-parleur invite tout le monde à sortir de l'eau sans paniquer. Le danger vient des méduses. Quelqu'un vient d'être transporté à l'hôpital et la plage sera fermée toute la journée. Il est donc temps de nous rabattre vers la piscine du camping. Avec cette chaleur, on ne peut rien faire. Nous passons notre temps dans l'eau et à l'ombre.

Dans la soirée, nous nous rendons à Town Beach. Ce soir, c'est le « staicase to the moon » (l'escalier vers la Lune). Nous nous installons et attendons que le soleil se couche. A 18 heures 11, la lune se lève au-dessus de la mer, faisant l'effet d'un escalier qui mène à la Lune. Intéressant ! C'est un phénomène qui ne se produit que quelques fois dans l'année, deux jours après la pleine lune, lorsqu'il fait nuit et que la mer est au plus bas, sous un ciel dégagé. Puis la Lune monte, l'effet disparaît.

Mardi 26 avril 2005     BROOME

A huit heures, nous déposons notre camping-car au garage. Il faudra rappeler vers midi ou une heure. Nous marchons ensuite jusqu'au centre-ville et nous reposons sous la climatisation du centre commercial. Nous nous baladons, allons consulter Internet et mangeons au Mc Do. Il est maintenant l'heure de téléphoner : « votre voiture est prête mais le paiement n'a pas encore été fait par « NQ », alors rappelez dans un quart d’heure ». En attendant, nous allons repérer l'arrêt de bus car il fait trop chaud pour marcher de nouveau durant 45 minutes. On appelle le garage : « Tout est ok, vous pouvez venir. » A 14 heures, on prend le bus. Il nous rapproche du garage mais on doit encore marcher pas mal. 2,70 dollars chacun, c'est cher pour la distance parcourue ! Le garagiste nous annonce qu'il a fait ce qu'il a pu, qu'il avait changé des courroies du ventilateur, ça devrait aller à condition de ne pas rouler trop vite. Nous comptons partir tôt demain, avant l'ouverture du terrain de camping et avons 20 $ australiens de caution à récupérer. Le réceptionniste veut notre numéro de carte de crédit pour débiter le compte et le re-créditer lorsque nous déposerons la clé dans la boîte. Ou alors, à partir de sept heures, il faudra téléphoner au manager ! Que c'est compliqué ! Pas question de donner un numéro de carte et ras-le-bol de téléphoner ! Du coup, on rend la clé dès maintenant et récupérons nos 20 $. Ensuite, Betty appelle Chris pour confirmer la réparation du véhicule. Pour finir, nous sautons dans la piscine pour nous détendre un peu.

Mercredi 27 avril 2005     BROOME - FITZROY CROSSING   (395 kms)

Dès sept heures, nous prenons la route. Nous faisons une première halte à Wilare Bridge Roadhouse. Puis il commence à faire bien chaud. Pour un peu plus de confort, nous mettons la climatisation. On roule entre 80 et 90 km/heure. Après avoir parcouru environ 100 kilomètres, on s'arrête vérifier le niveau d'eau dans le moteur. Il n'a pas l'air de trop chauffer, le niveau est normal, on peut continuer. A 13 heures, nous arrivons à Fitzroy Crossing, on en a vite fait le tour ! On repère les terrains de camping, il y en a trois.

Tout d'abord, nous continuons sur 18 kilomètres, jusqu'à la Geike Gorge, un parc national. Nous nous baladons à pied près de la rivière. Là, un kangourou ! Et là-bas, un autre nous regarde ! Il y en a plein qui sautent ! Ils vont vite ! Puis nous retournons en ville. Nous visitons un premier camping tout confort avec piscine mais cher. Le deuxième est en centre-ville, très pratique et propre mais sans piscine. Il coûte seulement deux dollars de moins. De nombreux aborigènes sont installés juste devant le troisième camping. C'est tout simple, calme, bon marché et on est tous seuls. Un gentil chien accourt nous souhaiter la bienvenue. On reste !

Jeudi 28 avril 2005     FITZROY CROSSING - HALLS CREEK   (290 kms)

Nous quittons le camping vers 7 heures 30 et nous élançons sur la route. Sur les 290 kilomètres qui nous séparent de la prochaine ville, Halls Creek, pas une Roadhouse, pas une station service, que des kangourous écrasés, quelques grands oiseaux, le bush... Nous nous arrêtons sur un parking d'où nous avons une belle vue d'ensemble de ces grandes étendues désertiques et Rocheuses. Un road train arrive droits devant ! Il est toujours impressionnant de croiser ou se faire doubler par ses énormes trains de la route. Vers midi, nous voici à Halls Creek. De nombreux Aborigènes errent dans les rues. On prend un emplacement au seul terrain de camping de la ville, puis balade dans le centre. On visite le centre d'information et empruntons une piste qui, sur 15 kilomètres, n’est qu'une succession de petites bosses pour nous rendre à l'ancien Halls Creek. Il n'en reste plus rien. On repart en sens inverse, très lentement afin de ne pas abîmer notre vieux camping-car. Au camping, un bon dépoussiérage s'impose. Après avoir fait le tour de la ville, on trouve le pub. A l'entrée, l' »agent de sécurité » pense que nous nous trompons de bar et nous en indique un autre. Il nous dit : « ici, c'est le bar des bagarres ! ». Nous lui confirmons que c'est bien ici que nous voulons aller ! On commande une bière. Il n'y a pratiquement que des Aborigènes. Certains viennent nous voir et nous souhaitent la bienvenue. Soudain, une autre bière arrive. C'est notre voisin de comptoir qui nous l’offre. Plus tard, nous disons au revoir à nous nouveaux copains et regagnons le camping.

Vendredi 29 avril 2005     HALLS CREEK - KUNUNURRA   (359 kms)

A 7 heures 30, nous quittons Halls Creek. Nous roulons en faisant quelques haltes dans les rares Roadhouses. Maintenant, les paysages sont plus intéressants, moins monotone. Il y a plus de verdure et de relief. A 13 heures, nous arrivons à Kununurra et faisons un tour au shopping center du centre-ville. On y rencontre nos amis Australiens (nous les avons appelé « road train » car le monsieur était chauffeur de camions) avec qui nous avions sympathisés à Broome. Nous allons ensuite nous installer au Big 4, un camping cinq étoiles. La propriétaire nous emmène même choisir notre emplacement en voiturette électrique. On prend le temps de grignoter quelques chips, tout en donnant du pain aux Ibis, de grands oiseaux blancs et noirs. Puis nous allons visiter les douches avant d'aller grimper au point de vue admirer le soleil se coucher sur la ville.

Samedi 30 avril 2005     KUNUNURRA

On lave notre linge à la machine. Il ne nous reste plus qu'à profiter de la piscine et du bain à remous. On est tous seuls, génial. Puis nous allons découvrir les environs en voiture : le lac, les barrages, les champs de canne à sucre… C'est bien, nous n'avons pas à faire beaucoup de kilomètres, tous les points intéressants sont à proximité.

Dimanche 1er mai 2005     KUNUNURRA - TIMBER CREEK

Nous nous levons à 5 heures 30 et démarrons à 7 heures 15. Après 37 kilomètres, nous tournons à droite puis au bout de 34 autres kilomètres, nous arrivons au lac Argyle et son barrage. Divers points de vues nous permettent d'admirer ce lac immense et si bleu. Puis, nous retournons jusqu'à la route principale. Fini le Western Australia, nous passons dans un nouvel état : le Northern Territory. Nous faisons quelques haltes avant d'arriver à Timber Creek. Nous décidons d'y passer la nuit et prenons un emplacement au caravan Park. Il y a une partie de pêche, donc beaucoup de monde. Au fond du terrain, coule une rivière. Et dedans, pleins de crocos ! Des petits, des gros. On les taquine avec de longues feuilles, ils sautent pour les attraper. Clac ! Les dents se referment ! Impressionnant ! Pendant ce temps, les bateaux défilent, tirés par les voitures. Et les pêcheurs exhibent leurs gros poissons tout en buvant des bières. Ce soir, c'est la fête pour tous les pêcheurs...

Lundi 2 mai 2005     TIMBER CREEK - KATHERINE   (280 kms)

La fête et la musique ont duré jusque tard dans la rue nuit. Nous nous levons à cinq heures 45, il fait encore noir. Tout le monde dort, dans des moustiquaires, tentes, voitures, caravanes ou bateaux. On déjeune à sept heures 45, et partons. Nous faisons peu de haltes, nous profitons au maximum de la fraîcheur pour rouler. Sur la route, nous rencontrons deux serpents écrasés, dont un bien gros ! Puis une grosse vache morte elle aussi. Plus loin, c'est un grand troupeau de bétail mené par des cavaliers qui encombrent la route. A 11 heures 30, nous voici à Katherine. Nous faisons un premier tour dans le centre. Tout est fermé, aujourd'hui c'est férié. Nous nous installons non loin du centre de Katherine, dans un camping pas cher et très bien. Après avoir grignoté quelques chips, nous allons faire un tour dans les environs. Nous roulons d'abord jusqu'à la rivière, puis vers les sources chaudes... Nous retournons ensuite en ville faire quelques courses. Seuls les Aborigènes déambulent dans les rues, crient, se font embarquer par la police...

Mardi 3 mai 2005     KATHERINE

Nous apprécions de dormir jusqu'à huit heures. Nous allons ensuite aux Katherine Gorges, le parc national est à 29 kilomètres de la ville. Le centre d'information est grand et très bien documenté. Un Ranger nous informe sur les possibilités de balade et nous donne une carte. Nous allons enfiler nos chaussures de marche, nous enduire de crème solaire, prenons chapeaux et bouteilles d'eau puis partons sur un sentier. Après quelques minutes, nous arrivons à un point de vu. En contrebas, c'est la rivière et au loin, le bush. Nous reprenons ensuite le sentier pour nous rendre à un autre point. Ah, c'est bien plus beau, plus rocheux. Plus tard, nous regagnons le visitor center. Nous venons de marcher durant 3 heures 30, il fait maintenant très chaud. Nous rentrons nous balader en ville puis retrouvons notre emplacement au camping. Pour le repas, nous allons chercher une pizza.

Mercredi 4 mai 2005     KATHERINE - EDITH FALLS - PINE CREEK

A 8 heures 30, nous quittons le camping. Une heure plus tard, nous arrivons aux Edith Falls. Nous commençons une balade le long d'un sentier. Après avoir parcouru 1 kilomètre, nous voici devant une belle chute d'eau. Dommage, on n'a pas notre maillot de bain. On se contente alors de contempler le paysage, les pieds dans l'eau. Puis nous poursuivons sur ce sentier qui nous mène vers de beaux endroits, dans la nature. En fin de parcours, nous parvenons à d'autres chutes. Cette fois, vu que le camping car n’est pas loin, on va vite enfiler nos maillots de bain.

                   

On nage pour approcher les chutes… Ça rafraîchit, c’est super ! Puis nous nous installons à l'ombre et mangeons quelques chips. Un oiseau n'a pas peur d'en prendre dans nos mains. Ensuite, nous reprenons la route... Dans l'après-midi, nous arrivons à Pine Creek. Nous prenons un emplacement dans un petit caravan Park et allons faire un tour dans les environs. Après un peu de lessive et une bonne douche, il est temps de manger. De la station service, nous ramenons un gros fish and chips. Avec du vin Australien, c'est parfait.

Jeudi 5 mai 2005     PINE CREEK - KAKADU NATIONAL PARK

Lever à six heures... 58 kilomètres après Pine Creek, nous rentrons dans le Kakadu National Park. L'entrée est gratuite. La journée passe vite, à explorer ces chouettes paysages. Tout autour, le bush s'étend à perte de vue. C’est vert, plat, parfois rocheux... Ici, les nénuphars sont en fleurs, la zone est marécageuse. Par endroits, on peut aussi observer d'anciennes peintures Aborigènes. Les visitors centers sont toujours bien aménagés et retracent l'histoire Aborigène ainsi que les difficultés rencontrées par les premiers Européens en arrivant sur cette terre si hostile, sur laquelle tout était à bâtir. Dans la soirée, nous arrivons à Jaribu. La ville est bien petite mais dispose d'un superbe camping. Au centre de celui-ci se trouve une belle piscine et un bar. Justement, il est 17 heures 30, c'est l’happy hour. On boit des bières bien fraîches au bord de la piscine, quel bonheur ! La nuit est tombée, les moustiques nous dévorent et les chauves-souris crient dans les arbres. Comme souvent, nous mangeons un bol de pâtes. Marre des pâtes !

Vendredi 6 mai 2005     KAKADU NATIONAL PARK

Nous prenons notre temps car nous envisageons de passer une nuit de plus ici et profiter de la grande piscine. A 8 heures 30, nous roulons vers Ubir. Il n'y a que 40 kilomètres à parcourir. Oh, un kangourou traverse soudain la route. Un peu plus loin, un plus gros surgit ! On a failli l’écraser ! Plus loin, c’est une famille de Sangliers qui traverse devant nous. On fait une halte près de la rivière. Un grand panneau indique la présence de crocodiles. Interdiction formelle de nager ! Alors que nous cherchons les crocos des yeux, voici un serpent vert qui sort de nos et rampe lentement tout près de nous. Il finit par disparaître dans les herbes. On suit ensuite un sentier au bord de la rivière et près des marécages. D'un coup, on se retrouve face à face avec un grand kangourou. L'espace d'un instant, il regarde Betty. Puis il bondit dans le bush… Nous poursuivons la route jusqu’à Ubirr. De vieux dessins Aborigènes décorent les rochers en représentant des croyances anciennes. Nous grimpons en haut d'un grand rocher. Quelle vue magnifique ! Un lac, la verdure, le bush... Trop beau ! Après avoir bien profité de la vue, nous repartons. On rentre vers Jaribu. Aï, on vient de rouler sur un serpent ! Nous nous installons de nouveau au camping et prenons le frais dans la piscine. Au repas, nous avons du pain, du vin, du fromage et du ton.

Samedi 7 mai 2005     KAKADU NATIONAL PARK - DARWIN   (250 kms)

Le réveil sonne à cinq heures 45. Il fait nuit, Betty fonce vers la douche, les moustiques attaquent déjà. A 7 heures 30, nous partons, direction Darwin. A environ 40 kilomètres de Jabiru, nous nous arrêtons près d’un point d'observation des oiseaux. La première chose que l'on voit, c'est un kangourou. Au bout du sentier se trouve une plate-forme de laquelle on a une vue superbe sur une grande zone marécageuse et les nénuphars en fleurs. Puis nous suivons un sentier sur 3 kilomètres. Nous voici dans la nature. Les mouches sont énervantes mais c'est beau et quelques kangourous gambadent. Nous reprenons la route et quittons le parc national Kakadu. Sur la route, un gros serpent écrasé et plus loin, un énorme lézard vert tout plat mais bien vivant ! On fait quelques haltes, notamment pour taquiner les kangourous. A 13 heures, nous nous installons dans un petit camping confortable, à 10 kilomètres de Darwin. En ville, tout est calme, de nombreuses boutiques sont fermées. Nous nous rendons à la marina, au port, sur la plage... Puis, consultation Internet. Il y avait longtemps.

Dimanche 8 mai 2005     DARWIN

Peu avant 10 heures, nous quittons le camping pour aller nous installer au Shady Glenn Caravan Park. Ce terrain est un peu plus proche du centre-ville (10 kilomètres). Puis nous partons en ville. Nous sommes dimanche mais le matin, quelques boutiques sont ouvertes. Nous entrons dans une agence de voyages et demandons les tarifs aériens pour Vancouver au Canada. Il nous faudrait prendre deux compagnies aériennes différentes et passer une nuit à Singapour. En tout, quatre avions différents. Le trajet s'annonce lent et fatigant. Bon, on verra demain, tout sera ouvert. Nous reprenons le véhicule, longeons la côte et découvrons de chouettes endroits au bord de mer. Le soir, après avoir téléphoné en France, nous allons chercher une pizza que nous engloutissons au camping...

Lundi 9 mai 2005     DARWIN

Nous partons en ville et entrons dans la Commonwealth Bank. Ont-ils reçu la nouvelle carte Visa Premier de Thierry ? La dame regarde dans un tiroir : « non ! » Puis elle se rend dans un autre bureau : « non, rien, à moins que… » Elle va ailleurs et revient : « good news ! » Elle est là, youpiiii ! Maintenant, nous allons dans une agence de voyages. Le plan de vol est bien plus intéressant que celui d'hier. Et on peut même inclure notre billet retour pour Paris. Alors on réserve. Départ le samedi 14 mai à 1 heure 30 du matin avec la compagnie Quantas. Nous ferons donc Darwin/Sydney/Los Angeles/Vancouver. Nous fixons notre retour sur Paris pour le trois juillet avec la compagnie British Airways : Vancouver/Londres/Paris. Heureux d'avoir effectué ces réservations, nous nous promenons...

Mardi 10 mai 2005     DARWIN

Grasse matinée, nous nous levons un peu avant huit heures. Il fait déjà chaud. Nous roulons jusqu'à la marina où nous grignotons quelques chips. Balade dans les environs...

Mercredi 11 mai 2005     DARWIN

Oh, une petite grenouille vient de tomber dans la bouilloire, elle était cachée au fond du robinet. Enfin, elle finit par ressortir, on peut faire chauffer l'eau du petit déjeuner... Il semble faire encore plus chaud et plus humide qu'hier. Nous allons au centre-ville afin d'envoyer un colis en France et ainsi nous alléger. Puis nous allons nous rafraîchir dans un grand centre commercial. Nous retournons ensuite en ville pour voir où laisser nos sacs en consigne (il n'y a pas de service de consigne à l'aéroport, nous y sommes passés ce matin). On trouve des consignes payantes. Mais si on prend la navette pour l'aéroport, alors c'est gratuit. Bon, on sait comment faire vendredi.

Jeudi 12 mai 2005     DARWIN

En fin de matinée, nous nous rendons au port. Là, Betty se régale avec un Crocodile Burger tandis que Thierry déguste un Kangourou Burger ! Puis retour au camping, lessives, nettoyage du camping-car était tant à la piscine. 19 heures 30 : Thierry va à la douche et un petit koala que nous avons acheté ce matin regarde Betty avec ses doux yeux.

Vendredi 13 mai 2005 et samedi 14 mai 2005   DARWIN - VANCOUVER    (30 heures)

Nous prenons notre dernière douche en Australie et quittons le camping. Nous allons au centre-ville réserver nos places de Shuttle pour l'aéroport et déposons nos sacs à l'office, c'est gratuit. Nous allons ensuite rendre le camping-car à « NQ ». On signale les problèmes rencontrés avec le véhicule. L'employé est tout content que nous soyons là avant midi : « Chouette, je vais pouvoir rentrer plus tôt chez moi ! ». Nous retournons en ville à pied, ce n'est pas très loin. Puis nous allons grignoter dans le parc, à l’ombre, en regardant de la mer. Nous nous rendons au centre commercial, prenons un café. Ensuite, Internet, téléphone en France et cinéma. Il nous reste une heure avant le départ de la navette, nous allons une dernière fois au pub boire une bière. Vers 22 heures 50, nous embarquons dans le bus et arrivons à l'aéroport à 23 heures 25. Enregistrement des bagages, nous attendons notre vol pour Sydney, première étape sur la route du Canada.

A 1 heure 10, nous sommes appelés à embarquer. Nous nous installons dans l'avion Quantas mais voici qu'un problème technique retarde que le départ. A deux heures, c'est le décollage. Un sandwich nous est servi, le pilote annonce trois heures 45 de vol... A cinq heures, le pilote nous annonce l'approche de Sydney. On nous sert un jus d'orange très difficile à ouvrir. Tous les passagers s'acharnent sur les couvercles ! A Sydney, il ne fait que 17°. L'appareil bouge, nous voici dans les turbulences... L'avion se pose à 6 heures 15, après 4 heures 15 de vol. Un bus nous conduit au terminal des vols internationaux Après le passage de la Douane, il ne nous reste plus qu'à nous balader. On consulte gratuitement Internet puis allons écouler nos quelques pièces de monnaie. Nous avons environ trois heures d'attente. A 10 heures 50, nous décollons et bientôt, nous volons au-dessus du Pacifique.