Lundi 5 juillet 2004     HONG KONG - GUANGZHOU (CANTON)   (3 heures 30 de bus)

Ça y est, nous sommes en Chine ! Encore 107 kilomètres d'autoroutes et nous entrons à Gangzhou (Canton). A 11 heures 30, le bus nous dépose devant une banque. Ça tombe bien, nous devons nous procurer des Yuans. Pour nous faire comprendre, les difficultés commencent. Les gens ne parlent pas anglais (ou très peu). Après une longue attente aux guichets, on peut enfin prendre un taxi. Un premier s'arrête mais semble ne pas connaître l'hôtel que nous avons sélectionné. Un autre taxi se présente, le chauffeur nous fait signe de monter. 20 Yuans plus loin, il nous dépose au « Gangzhou Youth Hostel » où l’on se retrouve dans une belle chambre, tout confort, il y a même des brosses à dents, du thé, une bouilloire d'eau...

Mais on ne tarde pas à ressortir pour découvrir cette grande ville. Notre hôtel est situé dans un petit quartier agréable, éloigné des multiples chantiers de construction qui bordent les grands axes routiers. On découvre des petites rues typiques, mais aussi un quartier très moderne, avec de nouveaux centres commerciaux, de larges rues piétonnes. On goûte quelques brochettes de calamars et de viande. Plus tard, un gros orage et une grosses pluie nous bloquent dans une banque. Dehors, un Chinois rentre dans sa voiture mais ne parvient plus à fermer son parapluie. C'est très drôle ! Allez, on abandonne la banque, on profite de l'accalmie pour rentrer à l'hôtel et se faire un thé accompagné de gaufrettes. Lorsque l'on ressort pour le repas, il ne pleut plus. On se régale avec du riz cantonnais et des pâtes aux fruits de mer.

Mardi 6 juillet 2004     GUANGZHOU

Nous changeons des Traveller's chèques (1 Yuan = 8,26 $ US). Nous nous baladons alors dans les longues rues qui n'en finissent pas. Les larges avenues sont bruyantes et grouillantes de monde tandis que les petites ruelles sont beaucoup plus agréables avec de vieilles maisons, des bicyclettes et des petites échoppes de toutes sortes. On passe par un marché où plein de choses séchées (étoile de mer, champignons, hippocampes...) sont à vendre. Plus loin, il y a un autre petit marché aux animaux (poissons, tortues, aux oiseaux, chiens, scorpion, asticots...). On prend ensuite le métro pour aller A la gare. Elle est bien conçue mais on a beaucoup de mal à comprendre et surtout à se faire comprendre. Tous ces signes chinois partout... ! Au C.I.T.S. situé près de la gare, on réserve nos billets de train pour Shanghai. Départ après demain matin. Il faudra compter 24 heures de trajet en « hard sleep » (couchettes dures). Retour à l'hôtel en passant par les rues pleines de gens, voitures, vélos... Le quartier où se situe notre hôtel est vraiment un havre de paix au milieu de cette agitation. On se fait un bon thé au frais, dans la chambre. Au repas, riz aux crevettes et curry.

Mercredi 7 juillet 2004     GUANZHOU

Grasse matinée. Il fait beau et chaud. Il est agréable de se balader au hasard des ruelles. Souvent, les gens nous sourient, disent « hello » et rigolent. Nous, on s'attarde devant les tortues de toutes tailles entassées dans des bacs, les scorpions qui grouillent dans les bassines, les étalages de choses séchées... Un poisson qui veut se sauver et se retrouve sur le sol et gesticule.

                   

On passe un grand pont pour se retrouver de l'autre côté de la rivière. Là, encore des petites rues aux maisons anciennes. Nous visitons un parc avec un joli temple. Partout, des encens parfument l'air. Il est temps de rentrer, le ciel est maintenant très sombre. A 17 heures 30, l'orage éclate, voilà qu'il pleut. On rentre vite à l'hôtel boire une bonne bière.

Jeudi 8 juillet 2004     GUANGZHOU - SHANGHAI (23 heures 25 de train et 1200 kilomètres)

Il est sept heures. Après une douche, nous sommes prêts à partir pour la gare. D'abord, le métro avec un changement. Dehors, on transpire déjà. Le grand parvis de la gare est plein de monde. On ne peut pas accéder au hall intérieur sans être muni de billets. Puis, comme dans les aéroports, on attend dans une salle d'attente l'heure de l'embarquement. Enfin, les portes s'ouvrent, on peut aller sur le quai ou de train attend. Nos couchettes sont situées tout en haut du compartiment. C'est confortable, il y a un oreiller, une couverture et la clim. A 9 heures 16 précises, on part sans aucun retard. On quitte rapidement la ville de Guangzhou pour trouver les campagnes, les villages, les rizières. Nous passons par quelques villes telles que Shaoguan, Chenzhou, Changsha, Nanchang, Quizhou et Hangzhou. Doucement la nuit tombe. On mange un plat dans une barquette composée de riz, légume vert, œuf et viande bizarre. A 22 heures, extinction des feux, c'est l'heure de dormir.

Vendredi 9 juillet 2004     Arrivée à SHANGHAI

Réveil par la musique, nous roulons toujours. Comme d'habitude, il faut repérer un hôtel sur le guide de voyage et en recopier les signes chinois qui le représentent afin de le montrer au chauffeur de taxi. Les signes du livre sont tout petits et difficiles à recopier. Ça prend du temps, beaucoup de temps... A 9 heures 40, nous arrivons à quai. Un taxi nous dépose près de l'hôtel du conservatoire de musique. Celui-ci est complet. Dommage, c'était le moins cher. Finalement, nous nous retrouvons à l'éducation hôtel, situé dans la même rue. Après une bonne douche, nous effectuons nos premiers pas dans ce Shanghai immense, grouillant, embouteillé, moderne, est en perpétuelle construction. Ainsi, nous découvrons une rue bordée de boutiques neuves représentant les plus grandes marques, un petit quartier français avec ses cafés, et le vieux Shanghai. Pour nous repérer, l'achat d'un plan s'impose. A la bibliothèque, on consulte Internet pour seulement 4 Yuans de l’heure. Le soir, riz dans un petit resto où il est bien difficile de communiquer. Lessive et bière.

Samedi 10 juillet 2004     SHANGHAI

Afin de profiter de la journée, lever avant huit heures. On commence par se rendre à la « Bank of China » dans l'espoir de changer des traveller's chèques. Manque de chance, la banque est exceptionnellement fermée. Tant pis, direction la bibliothèque pas très loin pour Internet. On passe un bon moment à essayer de changer nos chèques de voyage. Bon, allons vers le quartier du « Bund », au bord du fleuve. D'abord, le métro. Quelle galère, tout est en chinois, on a le plus grand mal à trouver la bonne direction et il y a du monde. Une seule solution, apprendre à prononcer les mots pour se faire comprendre.

Finalement, on finit par arriver à la station voulue ! On se balade sur le Bund, le long du fleuve, et on marche, on marche... On rentre à l'hôtel après avoir beaucoup marché (En Chine, les distances entre deux points sont énormes) et sans avoir pu changer le moindre sou. Il est 19 heures 10, on va manger... Nous testons de nouveaux plats chinois. Les raviolis à la vapeur sont délicieux.

Dimanche 11 juillet 2004     SHANGHAI

Lever tôt afin de profiter du petit déjeuner offert (compris dans le prix de la chambre d'hôtel). Rien A voir avec des croissants et cafés. A la place, on nous sert des petits pains blancs sans goût, un œuf, du riz, des légumes aux cacahuètes, un truc à la viande et un verre de lait tiède. Bof ! A la Bank of China, on parvient à faire du change. Nous sommes dimanches et tout est ouvert. Puis nous allons à la station de bus en métro et réservons des billets pour JINAN. On part demain, à 18 heures. On revient vers l'hôtel à pied. Le ciel est bleu, c'est le temps le plus clair depuis que nous avons quitté Paris. Mais sous le soleil, la chaleur est intense. En marchant, on découvre un vieux quartier aux maisons anciennes, puis de tous nouveaux centres commerciaux contenant toutes les boutiques des plus grandes marques (Chanel, Louis Vuitton...). Puis nous reprenons le métro (il nous est désormais plus facile de nous repérer) pour le Bund. Sous un ciel bien clair, sans brumes, la rivière est magnifique. On revient en métro et allons à la bibliothèque pour Internet. Le repas se compose de raviolis, de la viande bizarre et de nouilles dans la soupe. Pour choisir les plats, on se repère grâce aux photos affichées. Plus faim !

Lundi 12 juillet 2004     SHANGHAI - JINAN   (13 heures 15 de bus et 700 kilomètres)

Grasse matinée pour profiter de la chambre maximum. On doit la libérer pour midi. On dépose nos sacs à la réception et partons manger au Mc Do. Ensuite, direction la bibliothèque pour Internet en prenant le temps. Il fait trop chaud. Après avoir passé un moment à errer dans la fraîcheur du bâtiment, nous allons à l'hôtel récupérer les sacs. Nous sommes tout mous, endormis. Sac au dos, nous repartons en métro à la gare routière. On attend un peu et on nous apprend que notre billet correspond un départ d'hier !

Après être passés par divers bureaux, nous réussissons à obtenir de nouveaux billets. Mais nous prendrons le bus de 19 heures 30 au lieu de 18 heures. Nous attendons à la gare routière depuis 16 heures 40. Le bus part à l’heure, c'est un car tout jaune. On s'installe directement sur des couchettes. C'est chouette de traverser Shanghai allongés ! Il pleut. On passe toute la nuit ainsi, bercés par la musique. On a aussi droit à un film américain. Ce qui est moins plaisant, ce sont les ronflements d'un des deux chauffeurs !

Mardi 13 juillet 2004     Arrivée à JINAN

On se réveille doucement. On quitte l'autoroute... Ça y est, on est à JINAN. Il est huit heures 45. Nous nous rendons à l'hôtel Shandong Binguan à pied. Pour 150 Yuans, on a une grande chambre. Mais il nous tarde de manger, nous n'avons rien avalé depuis hier midi. On trouve vite un fast-food et à 10 heures 30, Thierry engloutit son hamburger frites. Puis on se balade dans les rues. Tout est en construction. Ici, personne ne parle anglais mais les gens sont souriants et disent «Hello, hello ». On devrait bien manger avec tous ces petits restos les uns à côté des autres. Tiens, dans celui-ci on peut manger des larves et des cafards !

De retour à l'hôtel, lessive et douche. A 19 heures 30, il est l'heure d'aller manger. Au hasard, on entre dans un petit resto. Bien sûr, nous nous retrouvons devant un menu entièrement écrit en chinois. Comme personne ne parle anglais, nous sommes obligés de choisir au hasard. La serveuse nous montre des signes comme s'il s'agissait d'une évidence. Comme les Chinois en général, elle conçoit qu'on ne parle pas la langue mais ne peut comprendre que nous ne puissions pas lire les signes. Ce qui nous donne en permanence à l'impression d'être des illettrés ! Bref, on mange du poisson salé, des petites galettes, des légumes... C'est bon, on se félicite de notre choix. Avant de dormir, on boit du vin chinois. Bof, trop sucré !

Mercredi 14 juillet 2004     JINAN

Pour commencer, petit déjeuner au Mc Do. Et oui, même ici ! Mais c'est le seul endroit où on peut prendre un café. Nous pouvons aller à la découverte de la ville. Une averse nous contraint à passer un moment dans un centre commercial. Un immense supermarché qui contient toutes sortes d'aliments. Lorsque le ciel se dégage, nous allons visiter le grand lac scintillant « Daming Hu », pour 20 Yuans chacun (1,8 €). On entre dans ce joli petit parc, on visite ses multiples temples et pagodes répandues autour d'un grand lac. Une fois de plus, c'est une journée bien remplie.

                   

Puis on quitte la verdure pour retrouver les rues embouteillées de véhicules et vélos... Ouf, qu’on est bien dans la chambre à boire un bon thé ! Nous ressortons pour le dîner. Pour choisir, nous nous référons aux autres clients : des pattes et des poissons frits (enfin on ne sait pas trop !). Un chinois se joint à nous, avec des bières pour nous trois, des coques et des écrevisses qui sortent tout juste de l’aquarium du restaurant. On rigole bien, avec juste quelques mots d'anglais... Il est minuit cinq, Thierry lave son T-shirt !

Jeudi 15 juillet 2004     JINAN

1- petit déjeuner

2- Bank of China

3- Réservation des billets de bus se pour PEKIN (BEIJING). Comme nous avons écrit en caractères chinois les informations utiles à la réservation des billets, tout va très vite. Nous pouvons ensuite nous balader et entamons une marche pas très agréable à travers la ville en travaux, la poussière et la circulation. On marche dans la grisaille. Le but est d'aller jusqu'au fleuve jaune. Mais après avoir longtemps suivi cette route qui n'en finit pas, nous rebroussons chemin et rentrons en bus. Pas simple ! Enfin, nous arrivons à l'hôtel, prenons une glace. A 19 heures 30, nous mangeons dans la rue des pattes et des raviolis. Et pour le dessert, Betty ne peux résister à goûter une larve grillée. Bof, une Ça suffit !

Vendredi 16 juillet 2004     JINAN - BEIJING (6 heures 30 - 525 kilomètres)

Comme toujours, le bus part à l'heure. Chouette, nous nous retrouvons encore allongés sur des couchettes ! Le trajet est agréable. Nous passons par des petites villes de campagne, les paysages défilent... Mais pas question de s'endormir. Dès qu'on double un véhicule, le chauffeur donne d'interminables coups de klaxon. Et pendant ce temps, la vidéo montre des pièces de théâtre chinoise constituées de cris et de chants particulièrement aigus. Puis le bus emprunte une voie rapide. BEIJING approche. Enfin, on arrive à la gare routière. Tout redevient calme. Finis les champs et les klaxons. On enfile les sacs à dos. Quelle chaleur ! Ça y est, on transpire ! On prend un taxi et que de difficultés pour trouver un chauffeur qui connaisse l'adresse de l'hôtel, même en montrant la traduction en signes chinois. La capitale est si grande !

Finalement, le chauffeur nous dépose à un carrefour et on termine à pied. Nous prenons une chambre au «Youyi Youth Hostel ». Il semble y avoir de nombreux touristes et manques de chance, il n'y a pas de salle de bain dans la chambre. Mais c’est propre. A peine installés, on ressort. On a très faim et soif. Nous faisons un petit tour du quartier qui est assez chic avec de nombreuses ambassades. Il nous semble assez difficile de trouver des petits restos pas chers. Mais en empruntant les petites ruelles, on trouve des endroits sympathiques. Du coup, on s'attable dans une petite rue et apprécions une bière bien fraîche. A l'hôtel, une petite lessive s'impose mais comme nous n'avons pas notre salle de bains à nous, ça n'est pas pratique.

Samedi 17 juillet 2004     BEIJING

Le petit déjeuner est offert par l'hôtel : toasts, omelette, confitures... Puis nous prenons le métro qui est plus simple qu'à Shanghai. Le nom des stations est écrit en signes chinois mais aussi en lettre. On s'y repère plus facilement. Au bout de quelques minutes, nous sommes au centre-ville. Tout est grand, moderne et spacieux. Nous marchons jusqu'à l’immense place Tienanmen, et jusqu'à l'entrée de la cité interdite. Dommage que le temps soit si gris et brumeux il y a foule et pas un souffle d'air. Quelle chaleur ! De retour à l'hôtel, on est déçus de ne pouvoir lire nos messages. Internet est bloqué. Vers 19 heures 15, nous sortons manger des pâtes dans les ruelles appelées « Hutong ». Les gens sont tous devant leur petite maison, mangent, regardent un match de foot autour d’une vieille télévision installée dehors... C'est sympa et vivant. Quel contraste avec les larges avenues bordées par les gros immeubles modernes, pourtant situés tout proches.

Dimanche 18 juillet 2004     BEIJING

Il pleut ! Nous changeons des sous, essayons Internet, toujours très lent et prenons le métro. Il nous faut préparer notre voyage en Mongolie et partons repérage pour effectuer les formalités : changer les Traveller's chèques en dollars apparemment indispensables en Mongolie, situer l’ambassade, et nous renseigner pour les billets de train. Rien n'est simple ! On ne trouve pas l'ambassade et dans les organismes censés pouvoir réserver des billets, les gens parlent peu anglais, confondent avion et train et nous indiquent d'autres adresses où nous rendre ! Bref, nous sillonnons la ville sans résultat. Le soleil est revenu.

                   

On se rend sur la place Tienanmen, puis dans les Hutongs, ces quartiers aux petites ruelles bordées de maisonnettes minuscules. Après cette longue balade, on est contents de prendre une bière accompagnée de brochettes dans un petit resto. Comme à chaque fois, il faut montrer ce que l'on veut manger.

Lundi 19 juillet 2004     BEIJING

On espérait visiter certains sites de Pékin, mais les formalités (visa Mongolie plus renseignements trains) sont épuisantes. D'abord, l'ambassade de Mongolie. Il y a une longue queue. On remplit un formulaire et après avoir pris place dans la file d'attente, soudain, les guichets ferment ! Il est 11 heures, heure de fermeture. « Revenez demain ! ». Maintenant, nous devons trouver la société qui vend les billets de train. On se rend au C.T.S. (China Travel Service) qui nous envoie à une autre agence. Celle-ci ne vend que des billets d'avion. Tant pis, nous avons une autre adresse traduite en chinois. A chaque croisement de rue, nous montrons notre petit papier aux gens qui pointent leur droit tout droit, à gauche, tout droit, à droite... On marche, on marche sous la chaleur étouffante... Finalement, on se retrouve stupéfaits, près de notre hôtel, on le dépasse, on traverse la route, on emprunte une autre petite rue, on y est ! C'est un Anglais qui nous renseigne, il n’émet pas de billets de trains mais nous indique l'adresse d'un C.I.T.S. est qui est apparemment le seul endroit d'où l’on peut réserver des billets. On prend le métro, et on se retrouve dans un grand hôtel. Et là, on obtient effectivement des informations, on peut faire nos réservations. Après tout cela, balade au centre-ville. Dans une rue piétonne, on peut manger des brochettes de scorpions, de larves ou de blattes... Dans la rue, les touristes chinois veulent nous filmer, nous prendre en photo. C'est pareil sur la place Tienanmen. On rentre en métro à l'hôtel.

Mardi 20 juillet 2004     BEIJING

C'est reparti pour l'ambassade de Mongolie. On y arrive à 9 heures 15. Il faut attendre à la porte. Vers 10 heures, nous pouvons enfin y déposer notre formulaire ainsi que les passeports. Nous pourrons les récupérer vendredi matin. Voici une bonne chose de faite. Maintenant, nous pouvons aller visiter le palais d'été. Nous prenons le métro, puis un bus. L'entrée nous revient à 50 Yuans chacun. Dommage que le ciel soit si gris. Ça y est, l'orage éclate, nous avons juste le temps de nous réfugier dans un temple avant la grosse averse. Un peu plus tard, le ciel s'éclaircit de nouveau, on peut continuer la balade. Nous empruntons de longs chemins qui mènent à différentes pagodes. C'est superbe, calme et relaxant malgré les nombreux autres touristes. Vers 16 heures, la pluie se remet à tomber et ne s'arrête pas. Nous restons un nom moment sous un toit de pagodes. Une accalmie nous permet de ressortir du parc, et nous achetons un poncho d'urgence avant de reprendre un bus pour la station de métro. A la descente du bus, nous subissons une nouvelle averse. Heureusement, les ponchos sont là ! A 19 heures, arrivée à l'hôtel, il est temps d'aller manger du riz et des petits pains à la viande, cuits à la vapeur. L'hôtel est bien calme, comme déserté. A nous la bonne douche !

Mercredi 21 juillet 2004     BEIJING

Six heures, apparemment la pluie vient de cesser, les rues sont inondées. C'est parti pour la visite de la cité interdite. Alors que nous commençons la visite, le soleil revient, le ciel est presque bleu. Le palais est immense, on apprécie les toits, les pagodes... L'après-midi, réservation des billets de train pour Ulan Bator, capitale de Mongolie. Comme nous avons oublié de prendre la copie de nos passeports, il nous faut reprendre le métro, rentrer à l'hôtel, et revenir au C. I. T. S de la même manière.

                   

A pied, il faut compter 15 à 20 minutes pour aller au métro, ça suffit pour bien transpirer ! On arrive tout de même à avoir nos billets pour mardi prochain, le 27 juillet. Retour à l'hôtel en bus, on a encore droit à une bonne averse ! On se détend un peu avec une bière et des gaufrettes. En attendant l'accalmie, on essaie Internet. C'est énervant, le site Hotmail ne fonctionne pas, on ne peut même pas lire les messages. Depuis trois soirs, nous mangeons dans le même petit resto pas cher et sympa. Au menu : raviolis à la vapeur et nouilles. Puis séance photos avec la serveuse. Elle nous dit plein de choses que nous ne comprenons pas. Des clients turcs qui travaillent pour l'ambassade essaient de traduire mais non sans mal !

Jeudi 22 juillet 2004     BEIJING

Lever à six heures. C'est un peu trop tôt, le petit déjeuner débute à 7 heures 30. Dès huit heures, c'est parti pour la Grande muraille. Nous prenons un bus qui nous dépose 1 heure 15 plus tard à Huairou, une petite ville qui semble bien agréable. De là, il faut négocier un taxi (30 Yuans) pour nous rendre à la Grande muraille. Ça grimpe dure, il suffit de suivre un escalier jusqu'au sommet. Mais la chaleur et l'humidité nous font énormément transpirer et la montée est dure. Là-haut, il n'y a pas grand monde. On peut profiter de la muraille qui s'étend sur 6000 kilomètres. On relie quelques tours à pied, avant de redescendre. On se balade environ trois heures et reprenons un petit escalier qui descend. En bas, nous sommes harcelés par les vendeurs de souvenirs. Pour finir, balade dans un petit parc. Un circuit nous mène dans une grotte éclairée, un musée de pierre, des stalactites, une pagode et un petit pont blanc. Vers 14 heures, retour à BEIJING en taxi, puis bus. Toute la journée, nous avons eu de la chance avec le temps. Pas une goutte de pluie. Nous mangeons au quatrième et dernier étage d'un centre commercial situé juste à côté de l'hôtel. Un grand «Food Court » propose un grand choix de plats différents pour pas cher. A l'hôtel, toutes les chambres semblent occupées. Il faut attendre pour la douche !

Vendredi 23 juillet 2004     BEIJING

Lever à 6 heures 30. A 7 heures 30, petit déjeuner et à huit heures, nous entamons notre marche de 20 minutes et prenons le métro. A 9 heures 05, nous arrivons à l'ambassade de Mongolie. Il faut encore faire la queue, il y a un manque d’organisation. On attend... La file d'attente s'allonge... Notre tour arrive. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii, nous avons nos visas de Mongolie, tout beaux sur les passeports. On paye 250 Yuans par personne. Heureux, on ressort de l'ambassade à 10 heures 30. Balade dans un petit marché dans lequel on trouve de tout.

Nous reprenons le métro pour visiter le Lama Temple, parc sans aucun intérêt. En fait, le vrai temple du lama se trouve de l'autre côté de la rue ! Malgré le ciel devenu tout sombre et les gouttes de pluie qui commencent à tomber, on va voir les tarifs il faut encore débourser 25 Yuans chacun, trop cher ! On rentre en bus. Thé dans la chambre. Dans le shopping mall près de l'hôtel, achat de pellicules photo et batteries. Nous voici prêts pour la Mongolie ! On mange dans notre petit resto préféré, la serveuse nous offre un petit dessert.

Samedi 24 juillet 2004     BEIJING

Lever à 7 heures, le ciel est tout bleu, profitons-en pour aller visiter le temple du ciel. Nous prenons donc le métro, puis marchons jusqu'au parc. Un peu avant 10 h 30, nous arrivons à l'entrée (35 Yuans par personne). Durant environ 2 heures 30, nous prenons plaisir à arpenter les allées verdoyantes, admirer les jolies pagodes et temples arrondis qui servaient de lieu de prière lors des dynasties Ming et Qing. C'est une très belle journée. Nous retournons au métro après avoir mangé et s'être désaltérés au Mc Do. On ressort à une station dans l'espoir de trouver un centre Internet. Une fois de plus, nous vadrouillons dans un centre commercial, parcourons tous les étages, prenons des ascenseurs... Et toujours pas d'Internet ! On repart à pied vers l'hôtel, nous arrêtons prendre une bonne bière dans une ruelle des Hutong. Ouf, marre de marcher, il fait chaud. Il est 18 heures 50 lorsque nous retrouvons notre chambre climatisée. Que c'est agréable ! Nous ressortons manger au dernier étage du centre commercial des pâtes épaisses aux légumes et du poulet au curry.

Dimanche 25 juillet 2004     BEIJING

Lever à sept heures. Après une bonne marche à pied, nous arrivons dans un quartier que nous ne connaissons pas. Nous entrons au Lufthansa Center, dans lequel nous sommes censés trouvés un office Internet. Mais une fois de plus, on trouve une boutique vide. Nous n'avons plus qu'à marcher vers la station de métro la plus proche. Il fait toujours beau, mais le ciel est un peu plus brumeux qu'hier. Nous allons dans un centre commercial pour aller au cinéma. C'est plus cher que prévu alors on renonce. Après manger, nous prenons un bus pour entrer à l'hôtel ( moins cher que le métro). C'est en effet économique à condition de bien connaître ! D'ailleurs, il y a deux bus numéro 120 différent. Bien sur, nous grimpons dans le mauvais ! Plus qu'à descendre, traverser la route en nous faufilant entre deux barreaux d'une barrière, reprendre le même bus numéro 120 dans l'autre sens... Nous revoici au point de départ ! Allez, maintenant on va transpirer dans le bus numéro 403 ! Finalement, on réussit à consulter et envoyer nos messages Internet dans le centre d'information proche de l'hôtel. Nous rentrons vers 17 heures, puis ressortons acheter de l'encens afin de parfumer la chambre. A 19 heures 05, nous allons manger du poulet au curry - riz.

Lundi 26 juillet 2004     BEIJING

Réveil à sept heures. Il pleut. Après le petit déjeuner, abrité par nos ponchos en plastique, nous allons prendre un café au Mc Do. Il pleut de plus en plus, les Russes s’inondent. C'est la journée la plus pluvieuse et la plus fraîche depuis notre départ de France. Pour une fois, on ne transpire pas ! Nous faisons quelques courses en prévision du voyage de demain. Au repas, nouilles et riz. Il est 20 heures 41, Betty a déjà pris sa douche mais demain, réveil à cinq heures alors...

Mardi 27 juillet 2004     BEIJING - Ulan Bator   (30 heures)

Lever à cinq heures. Douche et taxi pour la gare. Le train part à 7 heures 40 précise. Nous sommes installés dans un compartiment de quatre couchettes, avec deux danois. C'est parti pour plus de 1200 kilomètres. Durant toute la journée, ce sont des champs de maïs qui défilent. On dort, puis nous allons au wagon restaurant voir ce que nous pouvons manger. C'est un peu cher, pour 10 Yuans on a juste du riz aux œufs. Mais nous rencontrons trois Français avec qui on discute longuement. Le temps passe vite... Le repas du soir se compose d'un bol de pâte dans lequel est il suffit de rajouter de l'eau chaude (disponible dans le wagon). Vers 20 heures 45, nous nous arrêtons à Damyn Ude, la frontière chinoise. Contrôle des passeports et changements des roues du train car les voies de chemins de fer sont différentes en Mongolie. Durant l'opération, on est ballotté de droite à gauche, les wagons sont détachés les uns des autres, nous nous retrouvons dans un hangar et voilà notre wagon qui monte, qui monte ! Tout ceci prend environ deux heures. Plus tard, un autre arrêt, il est environ minuit. Cette fois-ci ce sont des douaniers Mongols qui nous réveillent. Hop, un tampon d'entrer sur les passeports et nous pouvons de nouveau dormir..