Mercredi 1er décembre 2004     NEPALGANJ - LUCKNOW   (8 heures)

A 9 heures 10, nous nous retrouvons à attendre qu'un taxi collectif pour Lucknow se remplisse. Il y a aussi un petit problème : nous n'avons pas assez de roupies indiennes, malgré le change de nos derniers billets népalais. Heureusement, Lucknow n'est qu'à environ cinq heures de route et le chauffeur accepte de nous conduire à la banque une fois sur place. Nous pourrons ainsi le payer. Après 40 minutes d'attente, tous les passagers sont là, on part. Le long de la route, des vélos, des gens, des chars à boeufs... Fini les montagnes, tout est très plat. Nous traversons de petites villes encombrées, la circulation est intense, c'est l'anarchie. Aux véhicules s'ajoutent les gens, vélos, animaux... Les klaxons font un bruit étourdissant. Parfois, on traverse de calmes villages entourés de champs, avec des maisons de paillote. Vers midi, on s'arrête une demi-heure pour le repas avant de poursuivre. Vers 15 heures, nous arrivons devant la banque de Lucknow. C'est l'heure du repas pour les employés, il faut patienter. Enfin, on change 50 $ et payons le chauffeur de taxi. Celui-ci tente de nous faire payer plus ! Tout autour de nous, un attroupement se forme. Pour cinq roupies, nous nous rendons à l'hôtel Chowdhary Lodge. Ça n'est pas le luxe, mais pas cher (250 roupies, soit six dollars). Nous nous baladons dans les alentours, la ville est moche et il est désagréable de marcher dans les rues grouillantes, polluée, bruyantes. On mange dans un petit resto un bon « Thali » local, composé de riz, sauces, légumes et nans. A l'hôtel, quel boucan ! Nos voisins de chambre laissent la porte grande ouverte, avec le son de la télé à fond. Douche froide et au lit.

Jeudi 2 décembre 2004     LUCKNOW

Nous nous réveillons tôt à cause du bruit des gens qui crient, des portes qui claquent, de la musique... Il n'est pas encore 9 heures 30 lorsque nous sortons. Les rues sont calmes, tout est encore fermé. Les banques n'ouvrent pas avant 10 heures 30, mais nous trouvons une agence American Express qui peut changer nos travellers cheques. Ensuite, petit déjeuner de gâteaux avec un bon café dans un endroit climatisé. A présent, les boutiques ouvrent, les rues s’animent, la vie grouillante reprend. Nous passons à la poste nous renseigner sur les envois de colis. Puis nous récupérons nos sacs et quittons l'hôtel (nous souhaitons nous rapprocher de la gare). On négocie un rickshaw à 10 roupies et c'est parti. Ils nous déposent près de la gare et nous poursuivons à pied jusqu'à l'hôtel Mayur. Les chambres coûtent 400 roupies mais c'est propre et bien. Après un rapide repas, nous allons réserver notre billet de train pour Agra. Il faut d'abord remplir un formulaire, puis payer aux guichets réservés aux médecins, avocats, journalistes et touristes. La file d'attente y est moins importante. Nous prendrons le train demain à 23 heures 30. La circulation est toujours infernale. Le soir, Thierry fait la chasse aux moustiques !

Vendredi 3 décembre 2004     LUCKNOW - AGRA   (8 heures 10 de train)

Réveil au son des klaxons. Nous gardons la chambre jusqu'au dernier moment. A 13 heures, nous devons la libérer, nous y laissons les sacs. On passe du temps à consulter Internet. La ville ne présente aucun intérêt et marché dans les rues en se frayant un chemin à travers la circulation est des plus désagréable. A 20 heures, on mange des Chapatis accompagnés de Savarine (of !). Ensuite, nous récupérons nos sacs à dos et nous rendons à la gare. Les gens sont allongés partout dans le hall. Notre train n'est pas encore affiché, alors on va attendre dans une salle d'attente à l'étage... Vers 22 heures 45, nous nous dirigeons vers les quais, il nous faut trouver le bon. Plus qu'à attendre, le train ne devrait pas tarder. De gros rats surgissent de partout et gambadent à nos pieds. Alors que nous patientons sur le quai numéro deux, notre numéro de train est annoncé (en anglais heureusement) sur la voie numéro trois. On s'installe à nos places dans le wagon couchette qui nous est attribué. Pour plus de sécurité, nous gardons nos sacs avec nous, sur les couchettes. La nuit, il fait froid, on dort très peu.

Samedi 4 décembre 2004     AGRA

Il est 7 heures 30 lorsque nous arrivons à la gare d’Agra. Le temps et brumeux, il fait frais. Nous prenons un auto-rickshaw pour le quartier du Tajganj. Le chauffeur nous dépose à l'hôtel que nous lui avons indiqué, puis insiste pour être notre guide. Nous avons une chambre lumineuse, et même une douche avec chauffe-eau. Comme dans tous les hôtels en Inde, on doit remplir un grand cahier de renseignements, ainsi qu'un autre formulaire pour la police. On prend un petit déjeuner sur le toit, d'où on a une vue correcte sur le Taj Mahal. On discute avec deux Français lorsque soudain, on entend nos prénoms. On lève la tête, quelqu'un gesticule sur un autre toit, c'est Cyril ! Voilà des retrouvailles sympas, il arrive tout juste de Benares. On discute un moment avant de partir en balade. Le quartier est touristique et en permanence, nous sommes interpellés par les rickshaws, les guides ou sollicités pour donner des sous, entrer dans les boutiques... C'est pénible ! L'entrée au célèbre Taj Mahal est très chère (750 roupies pour un touriste et seulement 20 roupies pour un indien). Ça aussi, ça exaspère ! Plus loin, des crémations ont lieu, les corps sont installés sur des bûchers et brûlés. A l'hôtel : lessive et douche avant de retrouver Cyril. Nous dînons ensemble dans un petit resto. Une fois de plus, le patron essaie de tricher sur la note.

Dimanche 5 décembre 2004     AGRA

Cyril revient enchanté de sa visite au Taj Mahal. Alors comme lui, on ira demain matin très tôt. Cyril part dès aujourd'hui pour Delhi, on s'y retrouvera peut-être. Nous partons nous balader vers le fort d’Agra, des rickshaws nous suivent, c'est agaçant. Au retour, on passe par une petite route moins fréquentée et là, on est enfin tranquilles. Nous prenons un léger lunch sur le toit d'un resto avec une vue pas géniale sur le Taj Mahal. Puis on se renseigne dans une agence pour réserver nos billets de train pour Delhi. Apparemment, de nombreux trains circulent toute la journée et aucune réservation n'est nécessaire. De retour à l'hôtel, on apprend que Cyril a téléphoné. Il réside au Vinn Inn Hôtel à Delhi et nous indique la classe de train à prendre. Donc demain, nous partirons juste après la visite du Taj Mahal.

Lundi 6 décembre 2004     AGRA - NEW DELHI   (3 heures 30 de train)

Dès 6 heures 15, nous allons au Taj Mahal. On est juste à deux minutes à pied. Le jour se lève et le monument se reflète dans l'eau. Durant plus de deux heures, nous nous promenons autour de cette imposante structure en marbre.

                   

A l'intérieur se trouvent les tombeaux. La foule commence à arriver, il est temps de partir. Nous allons prendre un petit déjeuner en terrasse pour une dernière vision du Taj Mahal.

Lundi 6 décembre 2004     AGRA - NEW DELHI   (3 heures 30 de train)

Nous récupérons nos sacs et partons en rickshaw à la gare. Nous achetons nos tickets. Le prochain train part à 11 heures 15, nous patientons dans la salle d'attente... Sur le quai, un cireur de chaussures nous apprend que le train de 11 heures 15 est très lent et qu'il est préférable de prendre le suivant. Nous suivons son conseil. A 12 heures 30, le train express arrive, nous n'avons pas de places attribuées alors on ne sait pas trop où s’installer. Les secondes classes sont bondées, alors on monte en seconde sleeper. Un premier contrôleur passe et nous demande de payer 300 roupies supplémentaires par personne pour pouvoir rester dans cette classe. C'est très cher, heureusement, nos voisins de siège interviennent et finalement, on ne paye rien ! Nous roulons durant 3 heures 30 avant d'approcher New Delhi. Partout, c'est extrêmement sale. Sur le bord des voies les gens vivent dans les immondices ! A 16 heures 15, nous arrivons à la gare. Tous les hôtels sont regroupés dans une ruelle bondée de piétons, et véhicules de toutes sortes. Nous nous frayons péniblement un passage à travers cette circulation, harcelés par les rabatteurs. On visite plusieurs hôtels. Soit ils sont complets, soit c'est trop cher. On finit par s'installer au Vinn Inn et négocions une chambre à 500 roupies. C'est un peu cher pour notre budget mais les chambres sont calmes confortables, on a la télévision, un frigo, des serviettes... Nous allons dîner dans un petit restaurant et commandons une bière dans la chambre. Nous nous demandons combien de temps nous tiendrons dans le bordel Indien. L'idée de prendre un avion et partir vers une autre destination nous tente beaucoup.

Mardi 7 décembre 2004     NEW DELHI

Ce matin, nous nous débarrassons de notre cadeau en bois Népalais en l’envoyant en France. Puis on va à la gare se renseigner sur les trains. Quelqu'un nous envoie dans un centre de réservation pour touristes. On s'y rend en rickshaw. En fait, nous nous retrouvons dans une agence de voyage qui tente de nous revendre des circuits de toutes sortes ! Nous restons dans le coin et nous baladons à Conaught Place, le quartier moderne de la ville. Ce n’est pas terrible, on est ennuyés par des rabatteurs qui veulent nous entraîner dans diverses boutiques, alors on se réfugie au Mc Do. Là, on trouve la riche jeunesse Indienne. Nous retournons à pied vers le centre de réservation de la gare, mais nous voici orientés vers une autre agence ! Alors nous achetons le précieux « train guide » qui indique horaires, classes, noms et tarifs de tous les trains. Nous n'aurons plus qu'à choisir. Puis il faut remonter la petite rue toujours aussi bondée qui mène à notre hôtel. Tout ce bruit, cette pollution, c'est horrible. Soudain, quelqu'un gesticule derrière la porte vitrée d'un hôtel : Cyril ! Il prend l'avion cette nuit pour Paris.

Mercredi 8 septembre 2004     NEW DELHI

Nous nous levons vers huit heures et nous préparons pour une nouvelle journée dans la fourmilière. A peine sortis dehors, nous voici plongés dans la cohue et la pollution. Celle-ci est-elle que c'est comme si on fumait un paquet de cigarettes par jour ! Rien que d'y penser, ça effraie ! D'ailleurs, ça pique la gorge et le nez. Nous faisons une pause au Sam’s café pour un bon gâteau et café. Puis nous marchons péniblement vers la gare. Au premier étage se trouve le bureau des réservations pour touristes. Ainsi, on réserve deux places pour Benares (également appelée Varanasi ), dans un wagon climatisé (classe 2 A.). Ce train express partira demain à 18 heures 25 pour arriver à Benares le matin suivant à sept heures. Ensuite, nous négocions un rickshaw pour nous rendre à Old Delhi, au Fort Rouge. Au programme : encore plus de circulation, petites rues sales, constructions délabrées... Bref, après quelques minutes, nous reprenons un rickshaw dans l'autre sens. Le soir, Internet puis repas dans un petit resto agréable mais au serveur peu sympathique. Heureusement, une bière nous attend au frais. Nous allons la déguster en regardant la télévision. Décidément, le pays nous laisse une mauvaise impression, c'est dommage.

Jeudi 9 décembre 2004     NEW DELHI - BENARES   (13 heures de train)

Après le petit déjeuner, nous retournons à l'hôtel pour ranger les sacs. A midi, tout est bouclé, nous libérons la chambre, laissons les sacs à la réception et allons manger. Nous restons un long moment confortablement attablés sur la terrasse du Sam’s Café. Devant nous, un sandwich et un bon gâteau au chocolat ! Nous pensons à nos prochaines destinations vers des pays que nous souhaiterions explorer. Les idées ne manquent pas... ! Puis on passe les deux heures qui suivent sur Internet. Nous retournons à l'hôtel chercher nos sacs à dos et marchons vers la gare. Il est 17 heures 10, nous patientons dans la salle confortable des réservations touristiques. A 18 heures 25 précises, le train démarre. Nous nous trouvons dans un compartiment de quatre couchettes. Des draps et couvertures nous sont fournies et plus tard, on nous apporte un plateau-repas. Puis nous nous couchons, bercés par les mouvements du train.

Vendredi 10 décembre 2004     Arrivée à BENARES

Nous nous levons avant sept heures, l'arrivée à Benares est proche. Un thé nous est servi et à 7 heures 30, le train est à quai. Nous prenons un rickshaw jusqu'à l’Alka Hôtel. Nous terminons la route à pied car nous devons emprunter de petites ruelles. Une fois installés dans une chambre très agréable, nous prenons un petit déjeuner sur la terrasse. De là, on a une superbe vue sur le Gange et les Gaths. Puis nous partons en balade. Nous observons la vie qui se déroule sur la rive de ce fleuve très pollué et pourtant si sacré. Les hindous s’y baignent, lave leur linge, jouent, meurent... De partout se dégagent des odeurs nauséabondes. Tout est sale, délabré. Nous arrivons devant des bûchers de crémation. Des jambes et une tête n'ont pas encore fini de brûler. Les membres sont détachés du reste du corps et repoussés dans le feu. Il est terrible de voir comment finissent des êtres humains, c'est impressionnant ! A quelques mètres de là, quelqu'un lave son linge ! Nous poursuivons notre chemin en passant dans les étroites ruelles parfois encombrées par les vaches. A peine arrivés à la route principale, nous rebroussons chemin, la circulation est trop importante, on ne peut même pas avancer à pied. Et nous revoici sur les Gaths. Ici, encore des bûchers et des corps qui se consument. Un chien attrape un morceau, on dirait les restes d'un crâne ! Et pendant ce temps, un morceau de corps pas entièrement brûlé est jeté dans le Gange !

Samedi 11 décembre 2004     BENARES

Ahh, la douche est bien chaude. Après le petit déjeuner, nous partons dans les ruelles étroites et arrivons à la rue principale. Nous prenons un vélo-rickshaw jusqu'à la gare. Là, nous réservons nos tickets de train au bureau touristique. On ne peut pas partir avant lundi, le train pour Calcutta est à 16 heures 50. Au retour, la circulation est toujours aussi intense et bruyante. Le temps est très brumeux. Sur le Gange, de nombreuses barques avancent au fil de l'eau.

Dimanche 12 décembre 2004     BENARES

Nous prenons tout notre temps pour déjeuner à la terrasse de l'hôtel. Une vache morte flotte dans le Gange. Plus tard, un touriste se baigne. Beurk ! Nous allons faire un tour le long des Gaths. On est régulièrement enquiquinés par les rabatteurs. Les Indous se purifient en faisant des ablutions. La saleté et les odeurs sont saisissantes. Après un dernier passage près des bûchers de crémation, nous allons manger sur la terrasse du Ganpati Guesthouse, juste à côté de notre hôtel. C'est là, bien à l'abri sur les terrasses des hôtels, que l’on apprécie le plus de contempler l'animation sur le fleuve ainsi que sur la rive. Tiens, encore une touriste qui se jette à l'eau. Décidément ! Vient ensuite l'heure de dîner : macaronis au fromage.

Lundi 13 décembre 2004     BENARES - CALCUTTA   (16 heures de train)

Nous nous préparons, bouclons les sacs et nous installons à la terrasse pour le petit déjeuner. Comme d'habitude, ce sera pancakes, café, et Coca cola pour Thierry. A midi, nous libérons la chambre et nous installons de nouveau à la terrasse en regardant le Gange. Vers 15 heures 30, nous récupérons nos sacs à la réception, marchons dans les ruelles jusqu'à la rue principale et prenons un rickshaw jusqu'à la gare. Notre train n'est pas affiché, nous allons nous renseigner et apprenons qu'il aura une heure de retard. Alors nous patientons à l'extérieur. Un mendiant arrive, exhibant son moignon... Il est 17 heures, maintenant ce sont les moustiques qui attaquent ! Nous guettons annonces en anglais. Nous devions partir à 16 heures 50 et voilà que le train est annoncé à 18 heures 35. On patiente sur le quai numéro cinq. A 18 heures 20, le train arrive, on monte dans notre wagon A1 climatisé et attendons le départ... A 18 heures 55, le train démarre avec deux heures de retard. Des draps et couvertures nous sont distribuées, ont fait nos lits. Nous voyageons en compagnie d'un riche couple népalais venu en Inde faire un pèlerinage. Le monsieur est un ancien membre du gouvernement et s'est rendu plusieurs fois à Paris.

Mardi 14 décembre 2004     Arrivée CALCUTTA

Nous traversons de plats paysages, les champs et villages. Le train s'arrête souvent, ce qui augmente notre retard. Enfin à 10 heures 50, nous arrivons en gare de Horaw. Surprise, il n'y a pas de Rickshow alors nous grimpons dans l'un des nombreux taxis jaunes. Notre chauffeur roule vite, évitant de justesse véhicules et piétons. Soudain, la voiture heurte quelqu'un qui tombe par terre. Heureusement, rien de grave, il se relève vite. Mais notre conducteur reçoit des coups de poing ! Aï ! Quelques minutes plus tard, nous sommes déposés dans Sudder Street. . Nous visitons deux premiers hôtels pas propres du tout. Le deuxième est vraiment très sale. Un autre est complet. Nous finissons par prendre une chambre à l'hôtel Pioneer, plus cher mais propre, avec télévision. Il n'y a pas d'eau chaude mais il fait 30° alors ça ira. Nous prenons un léger repas dans un petit resto et partout en balade. Nous entrons dans une première agence de voyages et prenons les tarifs des vols pour le Cambodge et le Laos. Ce quartier de Calcutta s'avère moderne, avec de chics boutiques, des rues larges où l'on peut marcher, des restaurants... On s'y sent bien. On n'est même pas ennuyés par les rabatteurs ! Nous entrons dans une autre agence de voyages ou pleins d'employés ne fichent rien et ne peuvent donner un seul renseignement. Dans une troisième, nous réalisons que acheter un billet pour Bangkok nous reviendrait beaucoup moins cher. De là, la frontière du Cambodge n'est pas si loin, nous la franchirons par terre. Le soir, repas dans un restaurant très fréquenté, puis grande lessive avant de nous détendre devant la télévision.

Mercredi 15 décembre 2004     CALCUTTA

La douche fraîche finit de nous réveiller. Nous allons à l'agence de voyages réserver nos billets d'avion pour Bangkok. C'est notre première dépense en carte visa (environ 113 €). Ensuite, nous allons acheter un guide de voyage sur la Thaïlande. Nous sommes heureux, nous nous envolerons demain pour un autre pays ! La pollution, la saleté, la foule, le bruit, le bordel permanents ont été un trop grand contraste comparé aux purs paysages himalayens, Tibétains et Mongols que nous avons précédemment traversés. C'est sans doute la raison pour laquelle nous n'avons pu apprécier pleinement notre séjour en Inde et pourtant, tant de lieux mériteraient que l'on s'y attarde. Nous nous baladons dans le new market, un marché couvert qui pourrait être agréable si les rabatteurs ne nous suivaient pas en permanence. Plus tard, nous repassons à l'agence récupérer les billets d'avion, puis consultation Internet.

Jeudi 16 décembre 2004     CALCUTTA - BANGKOK   (2 heures 10 en avion)

A 7 heures 50, nous quittons l'hôtel et prenons un taxi pour l’Aéroport international. Nous traversons la ville sale, qui commence tout juste à s'animer. L’air est déjà pollué, vivement que l'on quitte cette misère. L'aéroport est tout petit, il n'y a que quatre vols d'afficher. A 10 heures, nous convertissons nos dernières roupies en Bath thaïlandais, allons enregistrer les bagages et nous dirigeons vers l'immigration. « Your flight is on time » nous annonce un agent. En effet, on embarque vers 11 heures 30 à bord de l’appareil Druk Air tout neuf. Et à 11 heures 55, décollage, c’est partiiiiiiiiiii...