Samedi 15 mars 2008     ANTIGUA - COPAN   (5 heures 30 de minibus)

A 10 heures 15, on nous dépose dans le centre de Copan. Nous prenons une chambre dans une guesthouse récente, puis allons à la banque avant qu'elle ne ferme. Comme à chaque fois, il y a une longue file d'attente. La ville est toute petite, le centre est composé d'une place centrale et les rues sont pavées. Les établissements importants sont bien gardés par des policiers armés de fusils et ce ne sont pas les seuls. Des Cow-boys se promènent, pistolet à la taille et les chevaux ne sont pas loin, à l'entrée de la ville.  Nous sommes plongés dans cette ambiance "far ouest", très différente de ce que l'on a vu ailleurs. Pour manger, nous trouvons un super resto, qui nous sert des tacos et nachos GEANTS !

Dimanche 16 mars 2008     COPAN RUINAS

Après avoir savouré un délicieux pancake aux fruits pour le petit déjeuner, nous marchons jusqu'aux Copan Ruinas distantes de un kilomètre. Toute la matinée, nous visitons ce beau site archéologique composé de pyramides Mayas. De jolis perroquets colorés nous accueillent… Il fait très chaud, on rentre… Nous réservons nos billets de bus pour San Pedro Sula, départ le lendemain matin.

Lundi 17 mars 2008     COPAN - LA CEIBA

Nous nous levons à 4 heures 15 et avons le plus grand mal à réveiller le gardien et obtenir qu'il nous ouvre la porte ! A 5 heures 35, nous marchons vers l'arrêt de bus et à 6 heures 10, on démarre. La route passe dans les montagnes… Régulièrement, des gens montent, le bus est plein. A 9 heures 30, nous arrivons à la grande gare routière de San Pedro Sula. La ville semble grande et ne nous attire pas alors nous décidons de poursuivre jusqu'à La Ceiba. Mais il y a une immense file d'attente aux guichets et cela semble très difficile d'obtenir des places pour notre destination. Alors nous sommes contraint de réserver nos billets en bus de luxe. Même ceux-ci se remplissent vite malgré les prix bien plus élevés. Ouf, nous réussissons tout de même à avoir des places pour le départ de 14 heures 50. Nous laissons nos sacs en consigne à la Compagnie de bus puis allons errer dans la gare routière qui comprend commerces et restaurants.

A 15 heures, notre beau bus climatisé part, on nous distribue chips et boissons fraîches, nous regardons une vidéo, confortablement installés, c'est vraiment le luxe. Les paysages sont maintenant plats, la route est bordée de plantations de bananes ou de palmiers. Un peu après 18 heures, il fait presque nuit, nous arrivons à La Ceiba. Nous prenons un taxi qui nous dépose au centre ville, à l'hôtel San Carlos. Il ne reste qu'une seule chambre, très simple, très rustique mais propre et surtout pas chère, 120 Lempiras, soit 6 Dollars environ. Nous allons manger dans un fast food puis rentrons et apprécions une douche fraîche.

Mardi 18 mars 2008     LA CEIBA

A 7 heures 30, il fait déjà très chaud, heureusement que l'eau est froide ! Juste sous l'hôtel se trouve une boulangerie - café de laquelle s'échappe une bonne odeur de pain chaud. Alors on déjeune ici. Humm, les bons gâteaux ! Notre hôtel est lugubre et délabré, alors on en visite deux autres. Beaucoup mieux mais beaucoup plus chers alors on se contentera de notre petite chambre. Nous persévérons ensuite dans notre recherche d'une banque qui changerait nos traveller's chèques en Euros mais bien sûr, aucune possibilité.

Nous allons ensuite voir la mer, le bord de plage n'est pas propre. Nous marchons jusqu'à un grand centre commercial climatisé, et visitons d'autres banques. On fait encore la queue longtemps pour rien ! Au moins, nous profitons un peu de la clim avant d'affronter de nouveau la chaleur. Dès la tombée de la nuit, la ville devient morte et lugubre. A part des fast food, nous n'avons rien trouvé de très intéressant.

Mercredi 19 mars 2008     LA CEIBA - TRUJILLO   (3 heures 05 de bus)

Nous nous levons à 5 heures 30 et quittons l'hôtel une heure plus tard. Un taxi nous conduit à la gare routière et à 7 heures 15, nous montons dans le bus pour Trujillo. On démarre aussitôt mais le bus s'arrête plus loin, durant un long moment… A 8 heures, on quitte enfin la ville. Nous roulons le long de champs de palmiers et bananiers… Plus tard, tout le monde descend, on doit changer de bus et c'est reparti… A 11 heures 05, nous sommes à la gare routière de Trujillo. Nous marchons jusqu'au centre ville, qu'il fait chaud ! Nous nous installons à l'hôtel Imperador qui pratique des tarifs corrects mais nous devons payer quatre nuits à 200 Lempiras (10 Dollars) pour cause de semaine sainte. De toute façon, il est peu probable que nous ayons des transports avant dimanche prochain. Nous nous promenons en ville et le long de la plage bordée de gargotes. Il y a beaucoup de monde, les gens boivent, se baignent, il y a la musique, c'est la fête. Le soir, nous trouvons un petit resto de poulets, il y a un écran géant qui retransmet les matchs de football ou diffuse des clips musicaux, ce qui attire pas mal de monde. Nous y rencontrons deux autres Français : Joël et Régine, infirmiers, qui ont également beaucoup voyagé. Ils sont rigolos.

Jeudi 20 mars 2008 au samedi 22 mars 2008     TRUJILLO

Comme nous le redoutions, il ne nous est pas possible de quitter la ville avant dimanche. Il n'y a pas grand-chose à faire sinon errer dans le centre, le long de la plage… Régulièrement, nous retrouvons Régine et Joël avec qui nous partageons quelques repas. Nous assistons aussi aux processions religieuses à travers les rues, c'est coloré et tout se déroule dans une ambiance sympathique. Finalement, on ne s'ennuie pas.

Dimanche 23 mars 2008     TRUJILLO - LA CEIBA

Nous nous levons à 4 heures 45, quittons notre petit hôtel sympa puis prenons un taxi pour la gare routière. Il est difficile de trouver le bon bus pour Tocoa. Enfin, on finit par trouver celui qui convient. A 7 heures 45, nous quittons la ville. Puis une heure plus tard, nous sommes déjà à Tocoa. De là, nous souhaitons prendre un bus pour Batalla. On nous désigne un vieux pick-up garé tout au fond de la gare routière. Mais le prix est très élevé : 500 Lempiras, soient 25 Dollars par personne ! Et de Batalla nous devrons prendre d'autres transports tout aussi chers ! Ca n'était pas prévu au budget, nous risquons de ne pas avoir assez pour aller jusqu'au Nicaragua. De plus, nous serons dans la jungle, nous ne pourrons pas changer d'argent. On hésite longuement, ce qui amuse les conducteurs de pick-up qui se disputent les passagers. "Ah ces touristes, ils ne savent même pas où ils veulent aller !" pensent-ils. Finalement, déçus, nous décidons de retourner à La Ceiba. Nous prenons donc le bus à 9 heures 45. Tandis qu'il s'arrête partout, nous réfléchissons à notre prochaine destination. L'Amérique Centrale coûte cher, nous faisons beaucoup de route et ne voyons pas grand-chose, surtout ici au Honduras. Vers midi, nous arrivons à La Ceiba et prenons un taxi pour le centre ville. L'hôtel délabré San Carlos où nous résidions la dernière fois est fermé. Alors nous devons prendre une chambre plus chère ailleurs. Mais on a la clim et c'est le luxe ! Nous faisons du lavage puis sortons. Les rues sont désertes, tout est fermé.

Lundi 24 mars 2008     LA CEIBA

Nous allons faire un tour et mangeons du poulet au fast food. Nous décidons de retirer suffisamment d'argent et de retourner dés demain à Tocoa, d'où, comme prévu, nous prendrons le pick-up pour Batalla, dans la région de la Moskitia ! Manque de chance, nous ne trouvons pas de distributeurs de monnaie qui convienne et il n'est pas possible de changer des traveller's chèques. Nous devrons essayer demain, dans le centre commercial.

Mardi 25 mars 2008     LA CEIBA - TOCOA   (2 heures 30 de bus)

Nous nous levons vers 7 heures, bouclons nos sacs et marchons jusqu'au centre commercial, éloigné du centre ville. On y arrive à 9 heures 30, c'est trop tôt, tout est encore fermé. Une demi-heure plus tard, la banque ouvre mais refuse de changer nos traveller's chèques, même en Dollars. Par chance, un distributeur accepte nos cartes bancaires. Une fois ces formalités accomplies, nous prenons un peu de temps pour déjeuner, puis rentrons au centre ville en bus. Nous récupérons nos sacs puis prenons un taxi pour la gare routière. Là, nous grimpons dans le premier bus en partance pour Tocoa et attendons… A 13 heures, nous quittons enfin La Ceiba. Comme il se doit, le bus s'arrête partout, il se met à pleuvoir...  A 15 heures 30, la pluie cesse juste quand nous arrivons à Tocoa. Alors que nous marchons à la recherche d'un hôtel, un conducteur de pick-up nous aborde, il part demain à Batailla. Chouette, nous avons déjà trouvé notre véhicule. Nous visitons un premier hôtel, trop cher ! Puis un deuxième, la chambre est à un peu plus de 10 Dollars mais sans eau chaude. Cela nous convient. Vers 18 heures, la nuit tombe, tout est déjà fermé. Il se remet à pleuvoir, nous allons manger du poulet…

Mercredi 26 mars 2008     TOCOA

Le réveil sonne à 5 heures 45, il pleut à verse et du coup on se recouche. Vu le temps, nous ne pouvons pas partir aujourd'hui. Pas d'eau, on ne peut pas prendre de douche. Nous allons prendre un café puis changeons d'hôtel. Nous avons trouvé mieux pour moins cher. Nous nous installons et pouvons prendre une douche, on se sent mieux. Nous allons consulter internet, c'est très lent. Dehors, il pleut de plus belle, ça ne cesse pas de toute la journée et la météo n'annonce pas d'amélioration dans les sept jours qui suivent ! Nous nous demandons si nous allons pouvoir poursuivre. Mais quelle direction prendre ? Bon, une fois de plus nous allons manger du poulet !

Jeudi 27 mars 2008     TOCOA - RAIS TA

Surprise, le ciel est dégagé ! Nous quittons l'hôtel et nous rendons à la gare routière. Immédiatement, nous sommes tiraillés de tous les côtes par les conducteurs de pick-up. A 8 heures 35, nous grimpons à l'avant du premier qui part. Bien vite, nous quittons la route goudronnée pour nous retrouver sur une piste qui devient de plus en plus étroite et mauvaise. Nous faisons halte dans un village pour manger, puis repartons… Nous roulons maintenant sur la plage, au plus près de la mer, des vagues. On va vite, c'est impressionnant et génial. Par endroits, il faut monter le véhicule sur de petites barges afin de traverser des bras de mer. Quelqu'un tire sur une corde pour permettre la traversée. Nous passons par de petits villages entourés par la forêt et bordés par la mer.

A 14 heures 20, nous arrivons à Batalla, un village aux maisons de bois. Il n'y a pas grand-chose. Le pick-up est entièrement déchargé, nous devons maintenant attendre le départ en barque à moteur pour Rais Ta. Des hommes armés arrivent à bord d'un autre véhicule et prennent un bateau, les voici déjà partis. La région est reconnue pour être une zone fréquentée par les trafiquants de drogue. Nous patientons toujours au bord du fleuve… A 16 heures 15, nous embarquons enfin et partons. Lors d'une première halte, des passagers achètent de grosses pastèques. L'une d'elle est coupée et partagée, c'est bon. Autour de nous, c'est la forêt, on est si éloignés de la civilisation. De temps en temps, loin de tout, sont alignées quelques maisons de bois sur pilotis. A 18 heures, nous débarquons à Rais Ta. La nuit tombe, on ne voit presque plus rien, pas de maisons aux alentours. Où sommes nous donc ? Non loin de la rivière se trouve un hôtel tout en bois et récent. De toute façon, on n'a pas le choix il n'y a rien d'autre. La chambre est toutes simple mais jolie, nous avons même un balcon et un hamac. Ici, pas d'électricité, on nous donne une bougie et la salle de bain est à l'extérieur. L'inconvénient, les moustiques. Nous aspergeons notre moustiquaire de produit. Nous allons ensuite manger dans la grande cuisine commune, on nous sert le plat local : du poulet avec des haricots et du riz. Nous voulons poursuivre dés demain vers Brus Laguna, on nous indique que nous devrons marcher 2 heures 30 ou bien payer 100 Dollars pour un bateau privé ! Nous allons nous coucher, après nous être parfumés à l'anti moustiques.

Vendredi 28 mars 2008     RAIS TA - BRUS LAGUNA

Nous nous levons à 6 heures, avec le cri des oiseaux. Nous marchons un peu dans les environs, il n'y a que quelques cabanes en bois, puis nous arrivons déjà au bord de la mer. Nous nous renseignons encore pour aller à Brus Laguna. On nous confirme que nous devons d'abord marcher plus de deux heures jusqu'à Rio Platano, puis prendre un bateau pour Brus Laguna. Alors nous enfilons nos sacs à dos, puis marchons… Nous traversons de rares villages, les gens nous dévisagent mais ne nous aident pas beaucoup, on a du mal à obtenir des renseignements. On rejoint la mer et marchons le long de la plage, sur le sable. Il fait chaud, très humide, on transpire… Après deux heures de marche, nous arrivons enfin devant le Rio Platano. Le village se trouve juste de l'autre côté, mais il nous faut traverser la rivière ! Quelqu'un nous a vu et arrive en barque. Il nous fait traverser. Sur l'autre rive, nous trouvons le village et pouvons enfin poser nos sacs. Nous n'avons plus qu'à attendre le bateau collectif pour Brus Laguna, mais personne ne peut nous dire quand il va passer et même s'il va passer aujourd'hui !

Soudain un bateau arrive, avec trois personnes à bord. Il va bien à Brus Laguna et peut nous y conduire, hop nous embarquons. C'est une chance, on n'a pas trop attendus. Heureusement que nous n'avons pas écouté un jeune villageois qui a failli nous faire louper le bateau volontairement ! La population ici n'est pas vraiment aimable ! Au début, nous longeons un étroit canal bordé par la forêt. Ensuite nous entrons dans une grande lagune. Il y a beaucoup de vent, et pour éviter de nous faire tremper, nous devons maintenir une bâche sale au-dessus de nos têtes. De plus, il se met à pleuvoir, mais ça n'est qu'une averse passagère. Enfin, nous accostons à Brus Laguna. Oh, un hôtel en dur ! Nous y prenons une chambre. Toutes les autres maisons sont en bois, sur pilotis. Par contre, les restos sont très discrets, on a du mal à en trouver un qui fasse à manger ! Nous nous renseignons également sur les transports pour Puerto Lempira. Partout la même réponse : il n'y a que l'avion ! Le tarif est unique : 1013 Lempiras, soit 51 Dollars. Nous le prendrons demain car il n'y en a pas le dimanche. Un peu plus tard, nous rencontrons des américains qui travaillent à La Ceiba. Ils s'étonnent de nous voir ici car "personne ne vient là !". Nous échangeons nos cartes de visite et les regardons s'éloigner dans leur gros 4X4 rouge. Nous nous promenons encore le long des allées en terre du village, puis allons dîner. Nous discutons un moment avec une dame, professeur de mathématiques…

Samedi 29 mars 2008     BRUS LAGUNA

Nous quittons l'hôtel dès 7 heures et nous rendons à l'office de l'avion. Nous achetons nos billets et attendons… Personne ne peut nous dire à quelle heure part l'avion. Il faut juste attendre ! A 10 heures, nous finissons par laisser nos sacs à la boutique et nous installons à la terrasse du restaurant. A midi, toujours rien, on commande un café et patientons… Thierry va aux renseignements. Si l'avion n'est pas là à 16 heures, c'est qu'il ne viendra que demain. Enfin peut-être ! Il est 15 heures 10, nous attendons depuis plus de huit heures ! Pour passer le temps, nous allons visiter un autre hôtel. La chambre est plus propre, moins chère et mieux. A 16 heures 20, toujours pas de nouvelles, on doit encore attendre, on en a MARRE ! Lorsque nous retournons nous renseigner vers 17 heures, on nous apprend que l'avion ne viendra pas aujourd'hui, c'est sûr, il faut revenir demain matin ! Au total, nous avons patienté près de dix heures pour rien ! Nous récupérons donc nos sacs et allons nous installer dans notre nouvelle chambre.

Dimanche 30 mars 2008     BRUS LAGUNA - PUERTO LEMPIRA   (30 minutes d'avion)

Nous nous levons à 5 heures 45 et quittons l'hôtel une heure plus tard. Nous marchons jusqu'à la boutique, un taxi nous attend déjà et nous conduit aussitôt jusqu'à la piste d'atterrissage, située à la sortie de la ville. Il n'y a pas d'aéroport, mais juste un petit abri en bois. La piste est elle-même non goudronnée et recouverte d'herbe. Nous n'attendons pas longtemps, un petit avion de 5 places se pose. Le pilote attribue une place à chacun. Nous sommes six passagers, Thierry est installé devant Betty, entre deux personnes et n'a pas de siège. Même dans l'avion on doit s'entasser ! Bien sûr, nous n'avons pas de ceintures. A 8 heures, nous décollons et survolons la région sauvage et inhospitalière de la Moskitia. Des fleuves serpentent dans la jungle, c'est chouette. Par moments, on peut voire quelques cabanes, très isolées. A 8 heures 30, c'est l'atterrissage. L'aérodrome se situe au centre ville, pas besoin de taxi. Après quelques recherches, nous nous installons dans un hôtel bon marché. En ville, tout est fermé, les rues sont faites de larges chemins de terre.

Nous nous renseignons auprès de plusieurs commerçants sur les transports susceptibles de nous conduire à la frontière. Apparemment, il y aurait un camion demain. La ville est très calme, les gens tout mous ! On rentre dans notre chambre afin de profiter de la clim mais manque de chance, il y a justement une coupure d'électricité ! La température atteint les 35 degrés. Alors nous ressortons nous aérer au bord de la mer. Nous rencontrons un couple de canadiens. Ils viennent du Nicaragua et nous conseillent de faire tamponner nos passeports ici même car le douanier est mort et n'a pas été remplacé ! Bon, nous nous mettons à la recherche de l'office d'immigration. Il est fermé, on y viendra demain matin, en espérant avoir du temps avant le départ. Nous arpentons un moment les rues en terre rouge de la ville, sous la chaleur étouffante. Puis nous allons manger dans un resto qui surplombe la mer. On attend une heure et demie avant d'être servis et c'est cher ! Il faut dire que nous avons fait l'erreur de ne pas demander le prix avant de commander ! A l'hôtel, le courant est revenu mais alors que Betty prend une douche rafraîchissante et qu'elle s'est enduite de savon, l'eau est coupée. Après un moment d'attente, Thierry doit aller demander la remise en route. Il a bien du mal à se faire comprendre, l'employé pense que nous réclamons du savon !!! Puis nous nous couchons, re-coupure d'électricité, on a chaud…

Lundi 31 mars 2008     PUERTO LEMPIRA - WASPAN   (5 heures)

Lever à 6 heures, l'eau coule, on en profite pour prendre une douche. Nous partons en ville, à la recherche d'un véhicule pour la frontière. Le conducteur d'un camion nous informe qu'il est sur le point de partir et passera nous prendre directement à l'hôtel. Nous nous rendons à l'immigration, toujours fermée, l'office n'ouvre qu'à 9 heures. Il est ennuyeux de ne pas avoir nos passeports tamponnés, on pourrait se faire refouler ou devoir payer un bakchich. Tant pis, nous prenons le risque ! A 8 heures 10, le camion arrive, on grimpe à l'intérieur. Tiens, un autre occidental, c'est Richard, un Français. Nous avançons lentement sur une piste de terre rouge très défoncée. Autour de nous, une forêt de sapins et un relief légèrement vallonné. Nous faisons halte à un poste militaire, quelques sacs sont fouillés. Ouf, les nôtres sont épargnés. Mais un passager est entièrement fouillé. Les militaires finissent par trouver un petit sachet de drogue qui lui est confisqué. Puis nous poursuivons jusqu'au poste frontière de Leimus. Nos passeports ne sont pas tamponnés, nos noms sont simplement inscrits sur un registre. Puis c'est la fouille de tous les bagages. On doit sortir près de l'intégralité du contenu de nos sacs. Mais c'est juste pour satisfaire la curiosité des militaires. Ici, la route s'arrête, nous embarquons maintenant dans une fine barque en bois et traversons un fleuve. Sur l'autre rive, un autre poste militaire nous attend.